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Il y a vingt ans, un tsunami dévastateur a frappé l’Asie, causant des pertes humaines et matérielles inestimables. Le drame survenu le 26 décembre 2004 continue de marquer les mémoires, avec des millions de personnes touchées par cette catastrophe naturelle.
Le séisme et ses conséquences
À 7 h 58, un séisme sous-marin d’une magnitude de 9,1 a secoué l’océan Indien, au large des côtes de l’île indonésienne de Sumatra. Cette secousse a libéré une énergie équivalente à 23 000 bombes atomiques d’Hiroshima. Moins de vingt minutes plus tard, d’énormes vagues, atteignant jusqu’à 30 mètres de hauteur, ont déferlé sur le littoral indonésien, ravageant tout sur leur passage.
Un bilan humain catastrophique
En l’espace de quelques heures, quatorze pays ont été touchés, allant de la Thaïlande au Sri Lanka, en passant par l’Inde, les Maldives, la Birmanie, la Malaisie, le Bangladesh, et jusqu’aux côtes de Somalie et du Kenya. Le bilan humain est dramatique : 227 898 morts confirmés, dont près de 170 000 en Indonésie. Plus de 125 000 blessés ont été recensés. En Suisse, 113 victimes, principalement des touristes, ont été déplorées pendant la période des fêtes.
Aide internationale massive
Face à l’ampleur de la catastrophe, une aide internationale sans précédent a été mobilisée. En quelques jours, plus de 13 milliards de dollars (environ 12 milliards d’euros) ont été collectés. Sous l’égide des Nations Unies et avec le soutien d’environ 160 organisations humanitaires, des milliers de tonnes de vivres et de matériel médical ont été acheminées vers l’Asie du Sud-Est. La recherche de survivants sous les décombres a duré plus de dix jours.
Rôle de la Suisse dans l’aide humanitaire
La Suisse a joué un rôle crucial dans la réponse humanitaire. La Chaîne du Bonheur a réussi à récolter 227 millions de francs suisses (environ 210 millions d’euros) en quelques semaines. Des ONG telles que la Croix-Rouge et Caritas ont déployé des équipes sur le terrain, fournissant de l’eau potable, construisant des habitations temporaires et formant les populations locales à la gestion de crise.
Dégâts matériels et reconstruction
Les pertes matérielles causées par le tsunami sont estimées entre 10 et 15 milliards de francs (entre 9 et 14 milliards d’euros). Les pays comme le Sri Lanka et la Thaïlande, fortement dépendants du tourisme, ont vu leur économie s’effondrer. Des centaines de communautés de pêcheurs ont été anéanties. Dans de nombreuses régions touchées, il a fallu entre cinq et dix ans pour reconstruire les habitations, les bâtiments publics et les infrastructures. Vingt ans après, des rencontres avec des rescapés témoignent de la résilience des populations face à cette tragédie.