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Le nouveau président américain désigné, Donald Trump, a récemment annoncé son intention de restreindre les droits des transgenres aux États-Unis. Lors d’un discours à Phoenix, en Arizona, il a exprimé son souhait de mettre fin à ce qu’il appelle le « transgender madness » et de bannir les personnes transgenres des écoles et du personnel militaire.
Des mesures controversées
Donald Trump a déclaré qu’il signerait des décrets pour « mettre un terme à la mutilation sexuelle des enfants » et pour exclure les transgenres des écoles élémentaires, des collèges et des lycées. Il a également affirmé qu’il veillerait à ce que les hommes ne participent pas aux compétitions sportives féminines. Sous la présidence de Trump, la politique officielle des États-Unis affirmerait qu’il n’existe que deux sexes : masculin et féminin.
Un discours qui trouve écho
Lors de sa campagne électorale, Trump avait déjà annoncé qu’il abrogerait, dès son premier jour en fonction, un règlement visant à interdire la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les écoles, une mesure introduite par l’administration sortante de Joe Biden pour protéger les élèves transgenres. Ces déclarations ont été particulièrement bien accueillies par ses partisans durant la campagne.
Des tensions grandissantes autour des droits des transgenres
Les questions liées aux droits des transgenres ont profondément divisé les États-Unis ces dernières années. Les États dirigés par les démocrates et ceux contrôlés par les républicains adoptent des positions de plus en plus opposées sur des sujets tels que la transition de genre ou la censure de certains livres traitant de ce sujet dans les bibliothèques. Plusieurs États républicains ont déjà mis en place des lois limitant les traitements médicaux pour les adolescents transgenres.
Des voix discordantes dans le débat
Parmi les alliés de Trump, Elon Musk a également exprimé des positions controversées concernant la protection des minorités, les qualifiant de « déraisonnable » et opposées à des valeurs jugées élitistes. Sa fille, Vivian Jenna Wilson, vivant comme une femme trans depuis 2020, a critiqué son père pour ses propos sur les transitions de genre, mettant en lumière des tensions familiales qui illustrent la polarisation croissante sur ces sujets aux États-Unis.