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Yoon Suk-yeol défie à nouveau la convocation sur la loi martiale
Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk-yeol, a défié une convocation pour la deuxième fois en une semaine, concernant sa brève déclaration de loi martiale. Il n’est pas apparu pour être interrogé sur des soupçons d’insurrection et d’abus de pouvoir après avoir reçu l’ordre de se rendre au Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires à Gwacheon, au sud de Séoul, à 10 heures du matin mercredi.
Absence lors de la convocation précédente
Yoon avait déjà manqué une convocation séparée de la part des procureurs le 15 décembre. Ancien procureur général du pays avant de se lancer en politique, Yoon est suspendu de ses fonctions depuis le 14 décembre, date à laquelle l’Assemblée nationale a voté sa destitution par 204 voix contre 85.
Examen par la Cour constitutionnelle
La Cour constitutionnelle de Corée examine actuellement la question de savoir si elle doit maintenir la motion et retirer Yoon de ses fonctions. Pour qu’une telle décision soit prise, elle doit être approuvée par au moins six des neuf juges. La première audience publique sur cette affaire est prévue pour le 27 décembre et la Cour pourrait prendre jusqu’à six mois pour rendre son arrêt.
Conséquences potentielles de la destitution
Si la destitution de Yoon est confirmée, de nouvelles élections auraient lieu dans un délai de deux mois. La déclaration brève de loi martiale de Yoon, faite le 4 décembre, a choqué la Corée du Sud, plongeant le pays dans sa pire crise politique depuis des décennies.
Défense de Yoon
Yoon a déclaré que la mesure visait à faire face aux « forces anti-étatiques ». Il a défendu ses actions comme étant légales et s’est engagé à « faire face équitablement » aux enquêtes ouvertes contre lui.