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Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a récemment présenté une proposition ambitieuse visant à renforcer les mesures de protection pour les victimes de violences sexuelles. Cette annonce a été faite lors d’une interview sur TF1, où il a souligné l’importance de tirer des leçons du procès des viols de Mazan.
Une proposition forte après le procès de Mazan
Gérald Darmanin a affirmé que « la société doit tirer toute une leçon » du procès qui a conduit à la condamnation de Dominique Pelicot et de ses 50 coaccusés. Ce procès a mis en lumière des questions critiques concernant la protection des victimes et l’efficacité des enquêtes sur les violences sexuelles.
Allongement des gardes à vue
Dans le cadre de sa proposition, le ministre a suggéré que les gardes à vue pour les affaires de violences sexuelles aggravées et de féminicides pourraient être étendues à 72 heures, contre les 48 heures actuellement en vigueur. Cette mesure vise à offrir plus de temps aux enquêteurs pour protéger les victimes et recueillir des preuves fiables.
Selon Darmanin, « cela permet de mettre en protection la femme qui a été menacée, violentée, agressée, de faire les constatations avec la police technique et scientifique et cela permet d’interroger plus longuement la personne. C’est une proposition forte ».
Contexte et implications
Cette annonce intervient une semaine après la conclusion du procès, qui a suscité une forte émotion et des réactions variées dans la société française. L’objectif de cette proposition est de renforcer la réponse judiciaire face à des crimes souvent sous-estimés et de garantir que les victimes reçoivent le soutien nécessaire.