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Des responsables de la SPD ont fermement démenti les rumeurs d’une possible rencontre entre le chancelier Olaf Scholz et le président russe Vladimir Poutine avant les élections. Cette accusation a été lancée par le député CDU Roderich Kiesewetter, qui a été qualifié de « mensonger » par les membres de la SPD.
Des accusations rejetées par la SPD
Rolf Mützenich, chef du groupe parlementaire SPD, a qualifié ces informations de « totalement inventées ». Matthias Miersch, le secrétaire général de la SPD, a également condamné ces allégations, les qualifiant d’« infamantes et perfides ». Tous deux ont appelé Kiesewetter à retirer ses déclarations faites sur la plateforme X et à présenter des excuses au chancelier Scholz.
Menaces de poursuites judiciaires
Steffen Hebestreit, porte-parole du gouvernement, a annoncé que des mesures légales seraient envisagées contre Kiesewetter, en déclarant : « C’est de la diffamation, ce qu’il fait là ». Il a précisé qu’« il n’y a aucune considération pour un tel voyage, cela n’aurait aucun sens ». Le gouvernement s’apprête à agir en justice face à ces accusations.
Kiesewetter évoque une surprise de campagne
Kiesewetter a suggéré sur X qu’une « surprise de campagne » pourrait se dessiner, affirmant que des informations indiquaient que Scholz pourrait se rendre à Moscou avant le 23 février. Cependant, il n’a pas souhaité commenter les réactions provenant du bureau du chancelier et de la SPD.
Violation de l’accord de fair-play
Lors d’une présentation de l’affiche de campagne SPD à Berlin, Miersch a déclaré avoir demandé au secrétaire général de la CDU, Carsten Linnemann, de pousser Kiesewetter à effacer son message et à s’excuser. Il a souligné que les déclarations de Kiesewetter constituaient une « violation manifeste » de l’accord de fair-play convenu par les partis représentés au Bundestag, à l’exception de l’AfD et du BSW.
Appels à l’action pour Friedrich Merz
Mützenich a également rappelé à la CDU l’importance de cet accord. Il a accusé des membres influents de la CDU/CSU d’essayer de discréditer le cours de la politique étrangère raisonnable d’Olaf Scholz. Il a exhorté Friedrich Merz, le président du groupe CDU/CSU, à intervenir rapidement pour que Kiesewetter retire ses fausses déclarations et s’excuse publiquement auprès du chancelier.
Question de la présence de Kiesewetter au contrôle des services secrets
Mützenich a également soulevé la question de savoir si Kiesewetter devait continuer à être membre du comité de contrôle parlementaire des services secrets, soulignant que des questions hautement confidentielles et relevant de la politique étrangère y sont traitées.
Contexte des relations entre Scholz et Poutine
En novembre, Scholz avait eu un échange téléphonique avec Poutine, une première depuis près de deux ans, ce qui a suscité des réactions mitigées en Ukraine et chez des partenaires de l’OTAN en Europe de l’Est. La dernière visite de Scholz à Moscou avait eu lieu quelques jours avant l’invasion russe de l’Ukraine.