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La synagogue de Rouen a récemment été la cible d’actes antisémites, avec la découverte de plusieurs tags sur ses murs. Cette situation intervient après un incendie survenu l’année dernière, et a conduit la communauté juive locale à porter plainte le 6 janvier.
Des inscriptions troublantes
Les tags ont été découverts peu après la Fête des lumières, Hanouka, qui a eu lieu le 29 décembre. Selon Natacha Ben Haïm, présidente de l’association représentant la communauté juive, un premier tag, une croix gammée, a été repéré après le départ des festivités. Des inscriptions encore plus choquantes, telles que « Hitler acteur » et « juifs pédophiles violeurs à gazer », ont été trouvées sur les murs de la résidence du rabbin.
Réactions des autorités
Face à ces actes, Natacha Ben Haïm a exprimé sa colère : « Ce sont des lâches qui se servent du passé pour entacher le présent. Mais nous ne leur lâcherons rien, nous allons effacer ces inscriptions et continuer à nous battre. » Une plainte a été déposée pour « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale ».
Position du gouvernement
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a condamné ces actes avec fermeté, déclarant : « Toucher nos compatriotes juifs, c’est toucher la France, c’est ce que nous sommes. Après la Deuxième Guerre mondiale, nous avons proclamé ‘plus jamais ça’. Aujourd’hui, nous voyons une résurgence de l’antisémitisme que nous devons combattre. »
Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a également manifesté son indignation en demandant que les auteurs de ces actes soient rapidement identifiés et punis.
Contexte antérieur de violence
Cette nouvelle attaque survient alors que la synagogue avait déjà été ciblée en mai dernier par un incendie criminel. L’individu responsable, jugé menaçant, avait été abattu par la police. À l’époque, il était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire, qui n’était pas exécutable en raison d’un recours juridique en cours.