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Quatre jours après le début des incendies, Los Angeles fait face à une catastrophe d’une ampleur sans précédent. Les grands quotidiens américains prennent la mesure des dégâts et examinent les leçons à tirer de cette crise majeure.
Un drame pour la cité des Anges
Pour le quatrième jour consécutif, le feu ravage Los Angeles. La ville, connue pour ses excès, est en proie à des incendies dévastateurs depuis le mardi 7 janvier. Au nord-ouest de la deuxième plus grande ville des États-Unis, le quartier huppé de Pacific Palisades, où résident de nombreuses célébrités, est particulièrement touché. Les flammes n’étaient toujours pas maîtrisées jeudi soir, alors que le bilan fait état d’au moins 10 morts et de renforts militaires en route.
Réactions de la presse américaine
Face à cette tragédie, la presse américaine est sous le choc. Chaque grand quotidien y consacre sa première page. Le *Los Angeles Times* titre *«Tout est brûlé»*, illustrant son propos par une photo saisissante de la ville dévastée, où ne subsistent que des structures en ferraille et des cendres. Le journal évoque également la perte de 9 000 habitations détruites par les flammes.
La lutte des pompiers et les critiques
Le *New York Times* met en avant les efforts des pompiers, qui travaillent *«pour encercler l’enfer alors que les rafales de vent s’atténuent»*. Cependant, la gestion de ces incendies suscite de vives critiques aux États-Unis, tant en raison des moyens insuffisants alloués par la mairie que des pénuries d’eau qui touchent la région. Le *Washington Post* partage sa première page entre ces incendies et les funérailles de l’ancien président Jimmy Carter, soulignant *«le nombre croissant de morts»*.
Un regard économique sur la catastrophe
Le *Wall Street Journal* décrit la situation avec un ton sobre, parlant d’incendies qui *«font rage»*. En se concentrant sur l’impact économique, le journal évoque la situation difficile de nombreuses compagnies d’assurances qui ont choisi de se retirer de Californie en raison de la fréquence accrue des feux. De son côté, le *New York Post* utilise un jeu de mots pour titrer *«California ’reaming»*, faisant référence à la célèbre chanson *California Dreamin’*, tout en déplorant l’inaction des dirigeants face à cette crise.
Échos en France
Parmi les principaux journaux français, seuls *Le Figaro*, *Libération*, *Les Échos* et *Ouest-France* consacrent leur première page aux incendies. En revanche, *Le Monde* se limite à un petit encart à côté d’un sujet sur *«l’amertume et la solitude des Français juifs»*, tandis que *Le Parisien* aborde *«la peur du chômage»* en France.