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La cour d’appel d’Orléans a rendu son verdict mardi concernant l’ancien étudiant de la faculté de médecine de Tours, reconnu coupable d’agressions sexuelles sur plusieurs étudiantes. Il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement avec sursis probatoire, la même peine que lors du premier jugement.
Détails de la condamnation
Ce mardi, la cour a confirmé la décision du tribunal correctionnel de Tours, qui avait statué le 19 mars. Nicolas Wargnier, 27 ans, a été condamné pour des agressions sexuelles commises entre 2017 et 2020 alors qu’il était étudiant en médecine en Indre-et-Loire. Bien qu’il ait été inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais), il évite l’incarcération, ce que son avocat, Me Alain Jakubowicz, considère comme * »une victoire ».*
Réactions et contexte
Le parquet avait requis une peine de cinq ans de prison, dont trois fermes. Le procès a notamment vu la présence de membres d’associations féministes, venus apporter leur soutien aux victimes. Lors de l’audience, Wargnier a reconnu les faits, mais a exprimé son incompréhension en déclarant qu’il ne * »savait pas ce qu’était une agression sexuelle »,* tout en affirmant avoir * »le droit d’exercer le métier de ses rêves ».* Une des victimes a rétorqué qu’on ne pouvait pas * »dissocier l’agresseur du médecin ».*
Conséquences pour l’accusé
Suite à ces événements, Nicolas Wargnier a été réintégré à l’université de Limoges pour son stage au printemps 2024. Cependant, son affectation au CHU de Toulouse a été suspendue par l’Agence régionale de santé.
Illustration de la faculté de médecine de Tours
Voici une image illustrant la faculté de médecine de Tours :
