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Un drame majeur s’est produit à Istanbul, où 33 personnes ont perdu la vie après avoir consommé de l’alcool frelaté. Ce phénomène, lié à la présence de méthanol, un alcool industriel, soulève de sérieuses inquiétudes quant à la santé publique dans la région.
Un bilan tragique
Selon l’agence étatique Anadolu, 33 décès ont été confirmés à Istanbul, avec 48 autres personnes hospitalisées suite à l’ingestion d’alcool frelaté depuis le début de la semaine. Ce bilan tragique fait suite à une précédente annonce faisant état de 23 décès. Les autorités font état de la suspicion que l’alcool contenant du méthanol, connu pour ses effets toxiques, soit à l’origine de ces décès.
Arrestations et mesures gouvernementales
En réponse à cette crise, quatre individus ont été arrêtés pour « homicide volontaire » après avoir été soupçonnés de vente d’alcool frelaté. Le gouvernorat d’Istanbul a également signalé des opérations de saisie significatives.
Depuis le 1er janvier, près de 29 tonnes d’alcool contrefait ont été récupérées et 64 entreprises ont vu leur licence révoquée pour avoir vendu de l’alcool de contrebande.
Contexte et critiques
Des propriétaires de magasins spécialisés dénoncent les lourdes taxes fiscales sur l’alcool, qu’ils estiment être un facteur qui favorise la production clandestine et, par conséquent, les risques d’intoxication. En 2024, 48 personnes ont déjà trouvé la mort à Istanbul à cause de l’alcool frelaté.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a plusieurs fois exprimé son opposition à la consommation d’alcool, est accusé par ses opposants de vouloir islamiser la société, suscitant ainsi des débats sur les politiques concernant l’alcool dans le pays.