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François Hollande, ancien président de la République française, a récemment souligné l’importance du Parti socialiste (PS) dans le contexte actuel de l’Assemblée nationale, affirmant qu’ils détiennent « la clé jusqu’en 2027 ». Cette déclaration fait suite à la décision du PS de ne pas soutenir la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou.
Une décision majeure du PS
Dans un entretien accordé à La Tribune, Hollande a salué le PS pour son choix de ne pas censurer le gouvernement, se démarquant ainsi des autres partis de gauche. Selon lui, cette décision témoigne de la responsabilité et du rôle central du PS, qui constitue désormais « le pôle central de l’Assemblée ».
Le vote de confiance pour le gouvernement
Le gouvernement de François Bayrou a évité sa première motion de censure, déposée par La France insoumise, grâce à la majorité des députés PS qui ont décidé de ne pas s’associer à cette initiative. Cette décision a été perçue par Hollande comme un acte de maturité politique, signalant que les socialistes ont « pris une décision majeure » et ont pleinement assumé leur rôle d’opposition responsable.
Des négociations en cours
Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a engagé des négociations avec le Premier ministre. François Bayrou a accepté de rouvrir des discussions sur la réforme des retraites et de reconsidérer des mesures controversées, telles que le déremboursement de médicaments et la suppression de postes d’enseignants, qui avaient été annoncées par Élisabeth Borne.
Les enjeux à venir
François Hollande a insisté sur le fait que « rien ne peut se faire sans eux ni contre eux », soulignant que les socialistes jouent un rôle crucial dans l’équilibre politique actuel. Il a également évoqué la nécessité pour le pays d’adopter rapidement un budget, tout en s’assurant qu’il ne s’agit pas d’une simple reprise de l’ancien budget, mais qu’il intègre des efforts en matière d’équité et d’écologie.
Un avenir incertain pour l’alliance de gauche
En ce qui concerne l’avenir du Nouveau Front populaire, Hollande a noté que LFI, en annonçant que Jean-Luc Mélenchon serait candidat à l’élection présidentielle, a permis à chaque composante de l’alliance de retrouver sa liberté d’action.
