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L’inquiétude persiste à Los Angeles, alors que les pompiers américains luttent contre des incendies dévastateurs qui touchent la ville depuis plusieurs jours. Ce lundi 20 janvier, ils se préparent à affronter de nouvelles bourrasques de vent. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a exprimé son espoir de voir cet épisode être le « dernier » de ce type à frapper la ville côtière.
Des incendies dévastateurs
Les deux principaux incendies ont ravagé près de 16 000 hectares et ont entraîné la destruction de quartiers entiers dans la seconde ville des États-Unis. Cependant, les autorités rapportent qu’ils sont maintenant contenus à plus de 50 %. Grâce à une accalmie des vents ce week-end, les ordres d’évacuation ont été levés dans plusieurs secteurs, permettant ainsi à de nombreux habitants de retourner chez eux. Néanmoins, la vigilance reste de mise, car les services météorologiques prévoient des rafales pouvant atteindre 130 km/h.
Les efforts des pompiers
Des milliers de pompiers continuent de travailler sans relâche pour maîtriser les flammes. Les brigades cynophiles inspectent également les zones touchées à la recherche de victimes, tant dans les bâtiments calcinés que dans les zones escarpées. À ce jour, les incendies ont causé la mort d’au moins 27 personnes.
Conflits politiques
Dans un contexte de tension politique, Gavin Newsom a invité le président élu, Donald Trump, à visiter Los Angeles pour constater l’ampleur des dégâts. Trump a annoncé qu’il se rendrait sur place vendredi, quelques jours après son investiture à la Maison Blanche. Les deux hommes échangent des critiques, Newsom ayant dénoncé des informations erronées relayées par Trump concernant les ressources en eau disponibles pour lutter contre les incendies.
Un climat extrême
Le gouverneur a également alerté sur le fait que la région connaît son début d’année le plus sec depuis 1850. Il a averti qu’à l’approche de fortes pluies, des crues et inondations pourraient se produire. Pour se préparer, des sacs de sable seront installés, avec l’assistance de 2 500 membres de la garde nationale.
« Nous faisons face à des extrêmes jamais vus dans le passé », a souligné Gavin Newsom, ajoutant que le changement climatique contribue à l’augmentation de la fréquence des événements météorologiques extrêmes.