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Alors que Donald Trump promet une guerre sans merci contre les migrants illégaux en provenance du Mexique, des expulsions massives pourraient commencer dès aujourd’hui. À la tête de cette opération, Tom Homan, dont l’objectif est d’expulser et de terroriser un maximum de clandestins aux États-Unis.
Un personnage controversé
À 63 ans, Tom Homan n’hésite pas à utiliser la peur comme une arme. Surnommé par Donald Trump “le Tsar de la frontière”, il est décrit par ses détracteurs comme une « brute épaisse ». Sa mission est celle de la tolérance zéro : rendre impossible le passage entre le Mexique et le sud des États-Unis tout en expulsant un maximum des 11 millions de personnes vivant illégalement sur le sol américain.
Une confiance renouvelée de Trump
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump fait appel à Tom Homan. Lors de son premier mandat à la Maison Blanche, Trump se dit séduit par la “méchanceté” du personnage. Homan est alors nommé à la tête de la police aux frontières, et en 2018, il promeut une décision scandaleuse : la séparation des familles tentant de passer la frontière. Entre 3 000 et 5 000 enfants ont été arrachés à leurs parents et placés en refuge. Face aux accusations de cruauté, Homan répond avec une phrase qui devient emblématique : *“Dites ce que vous voulez, j’en ai rien à foutre ! »*
La justification de la séparation des familles
Tom Homan explique souvent que sa détermination provient d’une expérience traumatisante survenue il y a plus de 20 ans au Texas. Il se souvient d’avoir découvert les corps de réfugiés dans une remorque, dont celui d’un enfant de cinq ans. Depuis cet événement, il estime que tous les moyens sont bons pour faire peur aux clandestins et les dissuader de franchir la frontière. Selon lui, son but de réduire le nombre de sans-papiers est motivé par un désir de les sauver. Son indignation est palpable : *“Ca me fout en rogne ! Donald Trump avait tout verrouillé ! Tout verrouillé ! Et l’administration Biden a tout déverrouillé ! Il y a des gens qui meurent tous les jours à la frontière, c’est pour ça que je suis furax et que le plus beau jour de ma vie c’est la réélection de Trump : pour qu’il sauve des vies ! »*
Une fermeté revendiquée
Tom Homan est loin d’être discret quant à ses méthodes. En 2017, le Washington Post écrivait que “Tom Homan expulse les gens et il fait ça très bien”. Aujourd’hui, il affirme : “Vous n’avez encore rien vu”. Cette déclaration témoigne de sa détermination à maintenir une ligne dure contre l’immigration illégale.