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Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk-yeol, a comparu pour la première fois devant la Cour constitutionnelle pour son procès d’impeachment, exprimant sa forte conviction en la « démocratie libérale » et demandant à la cour d’examiner sa situation de manière favorable.
Comparution au tribunal
Yoon a fait son apparition au tribunal après avoir quitté le centre de détention d’Oewang, où il était incarcéré depuis mercredi dernier. Accompagné par les forces de sécurité présidentielle, il a déclaré : « C’est la première fois que je me présente ici, donc je vais parler brièvement. »
Il a ajouté : « Depuis ma majorité, j’ai toujours vécu avec une forte conviction en la démocratie libérale, surtout durant ma carrière dans le service public. »
Appel à la justice
Yoon a demandé aux juges de la Cour constitutionnelle de le considérer positivement sous divers aspects, soulignant que cette institution est responsable de la défense de la constitution.
Un avocat défendant le président a qualifié la déclaration de l’état d’urgence d’une manière d’alerter sur les violations commises par l’Assemblée nationale, cherchant à interdire les pratiques illégales.
Conséquences du procès
Contrairement aux attentes, Yoon n’a pas été immédiatement ramené dans sa cellule après le procès. Selon des sources non identifiées, il a été transféré dans un hôpital militaire, bien que les raisons exactes restent floues.
Parallèlement, une enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires est en cours, visant à déterminer si Yoon a incité à des troubles en déclarant l’état d’urgence. Une condamnation pourrait entraîner une peine d’emprisonnement prolongée.
Un précédent historique
C’est la première fois qu’un président sud-coréen destitué se présente personnellement devant la Cour constitutionnelle, alors que ses prédécesseurs, Roh Moo-hyun et Park Geun-hye, avaient été absents lors de leurs procès respectifs.
Le 14 décembre, l’Assemblée nationale a voté la destitution de Yoon, et son mandat reste suspendu alors qu’il fait face à des accusations de rébellion et d’abus de pouvoir à travers la déclaration de l’état d’urgence.
Délais et implications
La Cour constitutionnelle dispose de 180 jours à compter de la réception de l’affaire le 14 décembre pour confirmer la décision de destitution ou rétablir Yoon dans ses fonctions. En cas de confirmation de la destitution, des élections présidentielles anticipées devront être organisées dans les 60 jours.