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La situation financière mondiale est en pleine évolution, alors que Donald Trump prend ses fonctions. La dérégulation financière semble être un sujet central dès le début de sa présidence. Le 17 janvier, à trois jours de son investiture, la Banque d’Angleterre a annoncé le report d’un an, à janvier 2027, de la mise en œuvre des nouvelles règles de Bâle III, qui obligent les banques à renforcer leurs fonds propres.
Le report des règles de Bâle III
La Banque d’Angleterre justifie sa décision par « les incertitudes actuelles aux États-Unis autour de la mise en œuvre de Bâle III ». Elle souligne également qu’elle « prend en compte la compétitivité et la croissance » du Royaume-Uni. Ce report révèle une volonté de ne pas imposer des contraintes trop strictes aux banques britanniques si les États-Unis choisissent d’adopter une approche moins rigoureuse.
Inquiétudes face à une dérégulation mondiale
Les craintes d’une dérégulation mondiale des normes financières ne cessent d’augmenter. Agnès Bénassy-Quéré, seconde vice-gouverneure de la Banque de France, a exprimé son inquiétude concernant l’impact de l’arrivée de Trump au pouvoir sur le secteur financier. Lors d’une intervention le 7 janvier, elle a déclaré : « On craint une importante dérégulation financière ou, du moins, une régulation où les superviseurs seraient affaiblis ».
Un retour aux risques financiers?
Selon Bénassy-Quéré, les avancées réalisées au cours des quinze dernières années, suite à la crise financière de 2008, pourraient être mises en péril. Elle met en garde contre le risque de « repartir en avant sur les risques financiers », soulignant la nécessité de maintenir une régulation robuste pour garantir la stabilité du secteur bancaire.