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Lors du Forum économique mondial à Davos, le président argentin Javier Milei a exprimé sa vision d’un nouvel âge d’or économique, en prônant un retrait de l’État à ses fonctions essentielles garantissant la vie, la liberté et la propriété privée. Il a également plaidé pour une réduction du rôle des organisations internationales.
Un nouvel élan pour l’Argentine
Milei a brièvement abordé la situation actuelle en Argentine, qui est en pleine phase de renouveau. Il a souligné les efforts de son gouvernement pour instaurer une politique financière solide et réduire le taux d’inflation. Selon lui, l’Argentine a souffert pendant plus d’un siècle d’un « échec économique systématique », perdant ainsi toute importance sur la scène internationale.
Une coalition internationale pour le changement
Le président argentin se voit comme un leader d’une renaissance politique et économique mondiale. « Aujourd’hui, je ne me sens plus seul », a-t-il déclaré, mentionnant des personnalités telles qu’Elon Musk, Donald Trump, Giorgia Meloni, Viktor Orbán et Benjamin Netanyahu comme alliés dans cette quête. Milei a affirmé que le monde ressent un vent de changement, bien qu’il reconnaisse que la lutte contre l’ancienne ordre n’est pas encore gagnée.
Critique de la pensée dominante
Milei a accusé le monde occidental d’être sous l’hégémonie de la gauche depuis des décennies, le qualifiant de chemin erroné. Il a sévèrement critiqué ce qu’il appelle une idéologie « abominable » et « meurtrière », ainsi qu’un « féminisme radical » qui, selon lui, cherche à établir des privilèges plutôt que l’égalité. Il a également dénoncé un « pensée environnementale fanatique » et une immigration qu’il considère pervertie, conduisant à un « colonialisme inversé ».
Les conséquences néfastes des politiques collectivistes
Milei a attribué ces dérives à une « agende collectiviste » qui, selon lui, a prospéré grâce aux crises du XXe siècle, entraînant une redistribution massive qui a trahi les bonnes idées fondamentales du monde occidental. Il a identifié les médias, les universités et les organisations internationales comme complices de cette dynamique, en plus des politiciens.
Appel à un changement radical
Le président a également critiqué le Forum économique mondial, le qualifiant de lieu où une « idéologie meurtrière » a été promue pendant 40 ans, appelant à une excuse pour les torts causés. Milei souligne l’importance d’une vraie liberté pour les citoyens contre les intérêts de la classe politique, invitant à un réveil collectif face à des idéologies qu’il considère néfastes.