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Donald Trump a récemment relancé l’idée d’un troisième mandat à la présidence des États-Unis en 2028, une possibilité que la Constitution américaine interdit. Lors d’un discours devant ses collègues républicains à la Chambre des représentants, ses propos ont été perçus par certains comme une plaisanterie, bien qu’il n’en soit pas à sa première déclaration sur ce sujet.
Les déclarations de Trump
Dans son discours, Trump a évoqué ses efforts de financement pour la prochaine campagne présidentielle, en déclarant : « J’ai collecté beaucoup d’argent pour la prochaine course (présidentielle) que je suppose que je ne pourrai pas utiliser pour moi, mais je ne suis pas sûr à cent pour cent. Je pense que je ne peux pas me représenter ». Cette réflexion a été faite une semaine après son entrée en fonction.
Il s’est tourné vers le président de la Chambre, Mike Johnson, présent sur scène, en lui demandant : « Puis-je me représenter ? Mike, mieux vaut que tu ne t’impliques pas dans ça ».
Une amendement controversée
Ces commentaires surviennent après que le congressiste républicain Andy Ogles a proposé une amendement à la Constitution des États-Unis, permettant à un président en fonction de briguer un troisième mandat. Le texte stipule : « Aucune personne ne sera élue à la présidence plus de trois fois, ni ne sera élue à un mandat supplémentaire après avoir été élue pour deux mandats consécutifs ».
Dans un communiqué, Ogles a défendu sa proposition, affirmant que Trump « a prouvé être la seule figure de l’histoire moderne capable de renverser le déclin de notre nation et de restaurer la grandeur des États-Unis ».
Une défense de son mandat
Trump a également profité de cette occasion pour défendre les actions de son administration, déclarant avoir pris « plus de 350 mesures exécutives » durant sa première semaine. Il a affirmé que son gouvernement agissait « avec urgence et à une vitesse historique pour inverser chacun des désastres de l’administration Biden ».
Il a qualifié son prédécesseur de « désastre », ajoutant que « son administration était horrible » et qu’ils « n’étaient pas compétents ».
Ces événements soulèvent des questions sur l’avenir politique de Trump et sur la manière dont son discours pourrait influencer ses partisans et la politique américaine dans son ensemble.