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Les parents d’Ellen Greenberg, une enseignante tragiquement décédée en 2011, peuvent enfin porter leur affaire contre plusieurs responsables de la ville de Philadelphie devant un tribunal pour détresse émotionnelle. Cette décision, rendue par un juge, marque une avancée significative dans leur lutte juridique qui dure depuis 14 ans.
Une enquête entachée de controverses
Ellen Greenberg, âgée de 27 ans, a été retrouvée morte le 26 janvier 2011, présentant au moins 20 coups de couteau dans l’appartement de Mayunk qu’elle partageait avec son fiancé, Sam Goldberg. Au départ, la mort d’Ellen a été qualifiée d’homicide par le médecin légiste Marlon Osbourne. Cependant, à la suite de contestations publiques par les enquêteurs de police, son décès a été reclassé en suicide.
Les Greenberg en quête de justice
Après des années de tentatives pour faire entendre leur voix, les Greenberg ont déposé une plainte accusant la ville de Philadelphie d’avoir faussement étiqueté le décès d’Ellen comme un suicide, cherchant ainsi à dissimuler une enquête sur un homicide mal menée. Le juge a estimé qu’il y avait suffisamment de preuves pour que le procès ait lieu contre des responsables du département de police de Philadelphie et du bureau du médecin légiste de la ville.
Les experts médicaux Marlon Osbourne et Sam Gulino devront témoigner, tout comme le détective des homicides John McNamee. Un superviseur de police, qui était sergent au moment du décès d’Ellen, a été écarté par le juge.
Prochaines étapes du procès
Le processus de sélection des jurés débutera le 3 février, suivi des déclarations d’ouverture. « J’espère que nous allons prouver qu’Ellen n’a pas commis de suicide », a déclaré le père d’Ellen. « C’est de cela qu’il s’agit. Justice pour Ellen. »

Un chemin semé d’embûches pour les Greenberg
Cette décision représente une avancée pour la famille Greenberg, qui a récemment déménagé en Floride après avoir rencontré un obstacle l’année dernière. Le bureau du procureur de Chester County avait annoncé qu’il ne poursuivrait aucune charge criminelle dans cette affaire, affirmant qu’il n’était pas en mesure de prouver au-delà de tout doute raisonnable qu’un crime avait été commis.
Il est important de noter qu’il n’y a pas de délai de prescription pour les homicides criminels en Pennsylvanie, ce qui signifie que des charges pourraient encore être portées ultérieurement. Les Greenberg demandent également à la Cour suprême de l’État de Pennsylvanie de modifier le certificat de décès de leur fille, passant de suicide à la mention indéterminée. Cette affaire est toujours en attente d’audience.
