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Un braaksel vieux de 66 millions d’années a été récemment découvert au Danemark, une trouvaille qui ne manquera pas d’étonner les passionnés de paléontologie. Ce spécimen exceptionnel, mis au jour par un amateur dans la région de Stevns Klint, fera bientôt son apparition au Geomuseum Faxe, renforçant ainsi l’importance de cette découverte scientifique.
Une découverte unique
Le braaksel, acheté par le gouvernement danois, contient les restes de deux types de fleurs marines, les zeelelies. Selon John Jagt, conservateur au Muséum d’Histoire Naturelle de Maastricht, ces restes offrent un aperçu précieux de la vie marine à l’époque où le Danemark était submergé par une mer profonde de 350 à 500 mètres.
Des proies inattendues
Les zeelelies, qui sont dures et pointues, ne contiennent que peu de parties comestibles. Jelle Reumer, paléontologue, s’interroge même sur la raison pour laquelle un animal aurait choisi de les consommer. Néanmoins, John Jagt confirme que des morceaux de tiges et de bras de zeelelies ont été trouvés dans le braaksel, tandis que les parties molles avaient été digérées.
Comparaison avec les pellets de hibou
Cette découverte peut être comparée à un pellet de hibou, qui contient des éléments indigestes. Les morceaux retrouvés sont durs et aigus, ce qui les rend inadaptés à la digestion, explique Jagt. Malgré les défis que pose l’identification des animaux ayant produit de tels fossiles, il soupçonne qu’un stierkophaai pourrait être responsable de ce braaksel particulier.
Une valeur scientifique considérable
Bien que des fossiles de braaksel soient rencontrés relativement souvent, cet exemplaire danois est jugé d’une grande valeur scientifique. Jagt note que cette découverte contribue à reconstituer le monde tel qu’il était il y a 66 millions d’années. En tant que « Danekræ », le fossile a été officiellement acquis par le gouvernement danois, qui est engagé dans l’évaluation et la préservation des trouvailles paléontologiques.