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Chaos et Absences : La Crise de la Mitte-Partei en Suisse

by Sara
Suisse

La Mitte-Partei suisse traverse une période difficile, marquée par des absences notables de candidats et des tensions internes. Alors que la pression monte, les analystes politiques s’interrogent sur la capacité de la formation à conserver son influence.

Un parcours chaotique

Les candidats pour le Conseil fédéral de la Mitte-Partei ont été désignés : il s’agit de Markus Ritter et Martin Pfister. Cependant, le chemin qui a mené à cette décision a été jalonné d’abandons et de discordes.

« Cela a été un parcours plutôt tumultueux », déclare la politologue Cloé Jans. Selon le politologue Mark Balsiger, l’idée d’obtenir un deuxième siège au Conseil fédéral semble pour l’instant irréaliste.

Absences et tensions

Après l’annonce inattendue du retrait de la conseillère fédérale Viola Amherd le 15 janvier, plusieurs figures de proue ont rapidement décliné l’offre de candidature. Des personnalités comme le président du parti, Gerhard Pfister, et le chef de groupe, Philipp Bregy, ont également décidé de ne pas se porter candidats, laissant la Mitte-Partei dans une situation délicate.

La phase de recherche de candidats a également été entachée par des conflits internes, les femmes du parti ayant demandé la désignation d’une candidate féminine, et des membres romands demandant un candidat de la région.

Le climat de chaos

« Après toutes ces absences, le chaos s’est installé », affirme Cloé Jans. La politologue se demande comment il se fait que tous les candidats favoris aient décliné l’invitation alors que la démission d’Amherd était prévisible.

Mark Balsiger partage cet avis et qualifie cette période de « phase embarrassante » pour le parti, soulignant qu’il est tragique que la Mitte-Partei n’ait pas mieux préparé cette succession.

Un parti en perte de repères

Les observateurs constatent que la direction du parti, sous la présidence de Gerhard Pfister et Philipp Matthias Bregy, semble avoir perdu le nord. Cloé Jans indique que la direction semble occupée à chercher des candidats plutôt qu’à orienter le processus de candidature.

Impact sur la réputation du parti

Gerhard Pfister annonce sa démission en janvier.

Selon Jans, les événements récents ternissent le bilan par ailleurs impressionnant de Gerhard Pfister à la tête du parti. Il a longtemps soutenu sa formation et célébré des victoires électorales, mais la situation actuelle semble compromettre cette image.

Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si le parti parviendra à élire l’un de ses candidats sans heurts et à orchestrer la succession de Pfister de manière efficace.

La quête d’un second siège

Actuellement, il semble peu probable que la Mitte-Partei puisse revendiquer un deuxième siège au Conseil fédéral. Cloé Jans souligne que le parti doit d’abord sécuriser son premier siège sans interférences extérieures.

Mark Balsiger abonde dans ce sens, affirmant qu’un tel objectif est à l’heure actuelle très éloigné. Les prochaines élections fédérales pourraient offrir une nouvelle chance, mais l’écho des événements actuels demeurera dans les mémoires.

Le rôle des femmes du parti

Les femmes du parti Mitte réclament une candidate.

Les femmes du parti, dirigées par Christina Bachmann-Roth, ont clairement exprimé leur souhait d’avoir une candidate sur le ticket. Cependant, malgré leurs pressions, aucune candidate ne s’est manifestée, ce qui a contribué à la mauvaise image actuelle du parti.

Mark Balsiger estime que cela aura des conséquences durables et que la Mitte-Partei a sérieusement entaché sa crédibilité en ne présentant pas de candidate.

Mitte-partei | Élections | Politique Suisse | Suisse
source:https://www.20min.ch/story/peinliche-phase-absagen-zoff-und-chaos-was-war-bei-der-mitte-wirklich-los-103273793

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