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Le président Emmanuel Macron a déposé une plainte la semaine dernière en Guadeloupe suite à l’exposition d’une œuvre controversée le représentant décapité. Cette information a été confirmée mercredi 5 février par la procureure de la République de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbo.
Contexte de la Plainte
L’œuvre en question, exposée dans le cadre de l’exposition intitulée « Exposé.e.s au chlordécone », a suscité une vive polémique. Elle représente un homme levant la tête décapitée d’Emmanuel Macron en l’air. Ce tableau a été réalisé par l’artiste Blowen en réaction à la décision de non-lieu dans l’affaire du chlordécone, un pesticide controversé utilisé dans les bananeraies de Martinique et de Guadeloupe entre 1972 et 1993.
L’Exposition et ses Répercussions
Cette exposition a ouvert ses portes en janvier au Centre des Arts de Pointe-à-Pitre, un lieu actuellement en rénovation et occupé par le collectif d’artistes Kolèktif Awtis Rézistans. L’œuvre a été retirée avant l’annonce officielle de la plainte de Macron, comme l’ont rapporté des artistes du collectif.
Réaction des Autorités
Caroline Calbo a déclaré : « Le président a déposé plainte et un juge d’instruction a été saisi », confirmant ainsi les informations relayées par la radio locale RCI et le média en ligne bigidi.tv. Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de tensions autour du scandale du chlordécone, qui continue d’affecter la santé des populations locales.
Conclusion de l’Affaire
Cette plainte pourrait avoir des répercussions significatives sur le débat public concernant l’héritage du chlordécone et les représentations artistiques de figures politiques en France. La société civile et les observateurs demeurent attentifs aux développements de cette affaire.