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Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et son homologue des Comptes publics, Amélie de Montchalin, ont annoncé le 7 février 2025 une série de mesures visant à renforcer la lutte contre les réseaux de passeurs en France. Lors d’un déplacement à l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants, Bruno Retailleau a déclaré qu’il était temps de « sortir de la naïveté » et de mener une « lutte à 360 degrés » contre ces réseaux criminels.
Une réponse face à la violence croissante des filières
Bruno Retailleau a souligné que les filières de passeurs deviennent de plus en plus violentes et dangereuses. Il a insisté sur la nécessité d’une évolution dans les méthodes de lutte pour obtenir des résultats plus efficaces. Cependant, des détails concernant les moyens financiers et humains alloués à ce plan n’ont pas été précisés.
Collaboration renforcée entre les ministères
Le ministre a également évoqué la nécessité d’une meilleure coopération entre les différents ministères impliqués. « L’Etat français est un Etat solide, mais trop souvent organisé en silos », a-t-il déclaré, ajoutant que ces réseaux ne respectent pas les frontières administratives. Pour la première fois, une convention sera signée entre Tracfin, le renseignement financier et les services du ministère de l’Intérieur responsables de la lutte contre l’immigration clandestine.
Mise en place de nouvelles technologies
Parmi les mesures prévues, une utilisation accrue des technologies sera mise en œuvre. Cela comprend la lecture automatique des plaques d’immatriculation, l’installation de balises sur les véhicules, ainsi que l’utilisation d’intercepteurs de données numériques, comme l’a précisé Amélie de Montchalin.
Ces annonces s’inscrivent dans un contexte où la lutte contre les réseaux de passeurs est devenue une priorité pour le gouvernement français, face à la montée des défis liés à l’immigration clandestine.