Des dizaines de milliers de fonctionnaires américains ont déjà été licenciés depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, il y a moins d’un mois. Derrière les volontés d’économies affichées, une bataille idéologique se dessine et sa légalité interroge.
Des licenciements massifs
Personne ne s’attendait à une prise en charge aussi rapide et brutale. En quelques jours, l’administration Trump a déjà licencié plusieurs dizaines de milliers d’employés. L’Usaid (Agence des États-Unis pour le développement international), qui distribuait plus de 46 milliards d’euros par an d’aide humanitaire à travers le monde, a été le premier organisme à subir la foudre du nouveau gouvernement. L’agence a dû stopper du jour au lendemain toutes ses opérations aux quatre coins du globe. Elle est désormais réduite à sa portion congrue, ne conservant que 300 des 10 000 personnes qu’elle employait !
Les cibles de la réduction des coûts
D’autres structures sont dans le collimateur du président et de ses équipes : l’Agence de protection de l’environnement, l’Administration des services généraux (GSA, les ressources humaines de l’État fédéral), ou encore le Département de l’Éducation. Pour s’assurer de la bonne marche de son entreprise, Donald Trump a chargé Elon Musk de piloter ces efforts de réduction des coûts. Le patron de Tesla et SpaceX en est un spécialiste : lors du rachat de Twitter en 2022, il ne lui avait fallu que quelques jours pour renvoyer chez eux 80 % des employés.