Table of Contents
Le 12 mars, les États-Unis mettront en œuvre une augmentation des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium. Face à cette décision, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé que son pays pourrait prendre des mesures de rétorsion fermes si aucune solution amiable n’était trouvée.
Une réponse claire attendue du Canada
Lors d’une déclaration faite mardi, Trudeau a promis une réponse « ferme et claire » à cette augmentation des droits de douane américains, « si cela s’avère nécessaire ». Il a affirmé que le Canada travaillerait avec l’administration américaine pour mettre en évidence les impacts négatifs de ces droits de douane sur les deux pays.
« Nous travaillerons également avec nos partenaires internationaux. Et si cela s’avère nécessaire, notre réponse sera bien sûr ferme et claire », a-t-il averti. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également soutenu cette position, promettant des contre-mesures proportionnées contre les droits de douane injustifiés imposés à l’UE.
Impact économique des droits de douane
Trudeau a également fait valoir que l’imposition de ces droits de douane serait contre-productive, compte tenu de l’intégration des économies canadienne et américaine. « L’acier et l’aluminium canadiens sont utilisés dans plusieurs industries américaines clés, y compris la défense, la construction navale, l’industrie manufacturière, l’énergie et l’automobile », a-t-il déclaré.
Contexte de la guerre commerciale
Cette décision s’inscrit dans une nouvelle étape de la guerre commerciale initiée par le président américain Donald Trump depuis son arrivée au pouvoir. Ce dernier a récemment signé un décret fixant le 12 mars comme date d’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane, sans exceptions.
Lors de son précédent mandat (2017-2021), Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium. Ces mesures avaient par la suite été levées par lui-même ou par son successeur, Joe Biden.