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Rubiales affirme que Hermoso a consenti au baiser au Mondial
L’ancien président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a déclaré devant un tribunal que la joueuse Jenni Hermoso avait donné son consentement pour qu’il l’embrasse après la victoire de l’Espagne à la Coupe du Monde féminine en 2023.
« Je suis totalement sûr qu’elle m’a donné sa permission », a déclaré Rubiales au tribunal national espagnol mardi à Madrid, où il est jugé. « À ce moment-là, c’était quelque chose de complètement spontané. »
Accusations contre Rubiales
Rubiales, âgé de 47 ans, est accusé d’agression sexuelle pour avoir embrassé Hermoso sur la bouche, puis d’avoir tenté de la contraindre – avec l’aide de trois autres anciens responsables de la fédération de football – à affirmer publiquement que le baiser lors de la cérémonie de remise des prix de la Coupe du Monde en Australie avait été consensuel.
« Elle m’a serré très fort sous les aisselles, elle m’a soulevé, et quand je suis redescendu, je lui ai demandé si je pouvais l’embrasser, et elle a dit ‘OK’, c’est ce qui s’est passé », a-t-il expliqué.
Déclarations de Rubiales
« Ce qui s’est passé n’avait aucune importance, ni pour moi ni pour elle », a ajouté Rubiales lors de son témoignage très attendu, décrivant le baiser comme « un acte d’affection ». Les procureurs demandent deux ans et demi de prison contre Rubiales pour agression sexuelle en raison du baiser forcé et de la prétendue coercition de Hermoso pour minimiser l’incident. Rubiales nie l’accusation de coercition portée contre lui, l’ancien entraîneur de l’équipe féminine Jorge Vilda et deux anciens responsables de la fédération.
Réaction de Hermoso
Hermoso a déclaré le premier jour du procès, le 3 février, qu’elle se sentait « irrespectée » par un baiser non consensuel après avoir aidé l’Espagne à remporter la Coupe du Monde.
Capture d’écran de l’ancien président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, accusé d’agression sexuelle et de coercition pour un baiser forcé sur la joueuse Jenni Hermoso, prenant la parole lors de son procès devant le tribunal de San Fernando de Henares, à l’est de Madrid, le 11 février 2025. [Photo fournie/Tribunal national espagnol/AFP]