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Le roi de Jordanie, Abdallah II, a démontré une approche diplomatique prudente lors de sa rencontre avec le président américain Donald Trump, comme l’indique l’ancien ministre des Affaires étrangères égyptien, Nabih Fahmy. Ce dernier souligne que le souverain jordanien a évité de se retrouver dans un conflit direct avec Trump.
Une rencontre marquée par des tensions
Lors de cet entretien au Bureau ovale, Trump a réitéré sa proposition controversée de « déplacer » les Palestiniens de Gaza. Fahmy a précisé que, immédiatement après la réunion, le roi Abdallah a fait parvenir des messages clairs sur la position du royaume, s’opposant fermement à toute forme de déplacement forcé.
La position de la Jordanie et des enjeux régionaux
Fahmy a également noté que l’Égypte est en train de préparer un plan de reconstruction pour Gaza, visant à maintenir les habitants sur leur terre. Il a souligné que les problèmes en cours sont profondément enracinés et qu’il est crucial de les adresser avec sérieux.
Réactions internationales
Trump a été critiqué pour ses commentaires, qui s’inscrivent dans une tendance plus large provenant d’Israël visant à contrecarrer l’idée du processus de paix basé sur la solution à deux États. À ce propos, Fahmy s’est déclaré inquiet d’un éventuel futur où Trump pourrait reconnaître l’annexion de la Cisjordanie par Israël, ce qui mettrait en péril les perspectives d’un règlement pacifique.
Appels à l’action collective
Dans ce contexte, Fahmy espère un communiqué arabe fort à l’issue de la prochaine conférence arabe prévue le 27 février à Le Caire. Il a exprimé sa préoccupation quant aux conséquences si les efforts pour déplacer les Palestiniens échouaient, évoquant que cela pourrait ouvrir la voie à des mesures encore plus drastiques de la part de Trump.