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Le gouvernement canadien a récemment renforcé sa lutte contre le fentanyl en annonçant, le mardi 11 février, la nomination d’un responsable du renseignement. Cette décision fait suite à une promesse faite à Donald Trump, dans un contexte de tensions commerciales avec les États-Unis.
Une réponse aux menaces de Donald Trump
Le président américain a exprimé sa volonté d’imposer des droits de douane sur toutes les importations en provenance du Canada si Ottawa ne renforce pas ses efforts contre l’immigration clandestine et le trafic de fentanyl. Dans ce cadre, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a déclaré : « La nomination aujourd’hui de Kevin Brosseau au poste de tsar du fentanyl permettra d’accélérer les efforts déployés par le Canada pour repérer, perturber et démanteler le commerce du fentanyl en partenariat avec les États-Unis. »
Un ancien policier à la tête de la lutte
Kevin Brosseau, un ancien policier de haut rang, était récemment conseiller de Justin Trudeau en matière de sécurité nationale et de renseignement. Cette nomination vise à apporter une expertise accrue pour contrer le fléau du fentanyl.
Des mesures renforcées le long de la frontière
En parallèle, le Canada a mis en place une série de mesures pour renforcer sa frontière et améliorer la coopération avec les États-Unis. Ottawa a annoncé un plan d’investissement de 1,3 milliard de dollars canadiens (environ 878 millions d’euros). Ce plan comprend :
- Le déploiement de nouveaux hélicoptères
- L’acquisition de nouvelles technologies
- Une augmentation du personnel le long de la frontière, qui s’étend sur près de 9 000 kilomètres.
Des statistiques révélatrices
Selon des données officielles des services frontaliers américains, moins de 1 % du fentanyl saisi aux États-Unis en 2024 proviendrait du Canada, soulignant ainsi la complexité de la problématique du trafic de drogues.