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Des dizaines de sites universitaires ont été perturbés, mardi 11 février, à l’occasion d’une journée d’action contre la baisse du budget que s’apprête à subir le secteur. La loi de finances pour 2025, adoptée à l’issue de la commission mixte paritaire (CMP), prévoit un milliard d’euros de moins que l’année précédente pour l’enseignement supérieur et la recherche, dotés d’un budget total de 31,3 milliards d’euros.
Mobilisation étudiante dans toute la France
Derrière le slogan « Plus de sous, bloquons tout ! », à l’appel de L’Union étudiante et de l’UNEF, des centaines d’étudiants se sont réunis lors d’assemblées générales dans plusieurs villes, telles que Nantes, Rennes, Angers, Tours, Paris, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Nancy, Reims et Lille. Une intersyndicale des personnels enseignants et chercheurs, réunissant la FSU, la CGT, Sud et l’UNSA, a également appelé à « amplifier la mobilisation étudiante ». Cette action a rassemblé près de 500 personnes place du Panthéon à Paris.
Conséquences des coupes budgétaires
Alors que 60 universités sur 75 ont voté un budget en déficit, L’Union étudiante alerte : « ce sont plus de 30 000 places en licence et en master qui ont déjà été supprimées dans la perspective de la rentrée 2025, des bibliothèques universitaires mais aussi des sites entiers qui risquent de fermer ». Dans certaines universités, comme Paris-I, on prévoit même de passer en force des coupes budgétaires de l’ordre de 20% du budget.
Images de la mobilisation
Lors d’un rassemblement de protestation contre les coupes budgétaires dans les universités, à Paris, le 11 février 2025.