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Anne, aujourd’hui âgée de 41 ans, a été diagnostiquée avec une tumeur cérébrale il y a cinq ans, alors qu’elle n’avait que 36 ans. Depuis, elle utilise ses plateformes de médias sociaux pour apporter du soutien et de l’espoir à d’autres personnes touchées par des maladies similaires.
Le choc du diagnostic
« Lorsque l’on parle de tumeurs cérébrales, c’est souvent l’une des pires craintes que les gens peuvent avoir », explique Anne. « Tout est contrôlé par le cerveau, y compris nos capacités sensorielles et motrices. Beaucoup de gens sont effrayés en entendant ce que j’ai vécu. »
Vivre avec des séquelles
Malgré sa vitalité apparente dans ses vidéos YouTube, Anne admet que la maladie l’a affectée. « La tumeur a comprimé mon cervelet et mon tronc cérébral, endommageant ainsi mon nerf auditif et mon nerf d’équilibre. Je suis complètement sourde d’une oreille, mais je conserve un certain degré d’audition à gauche. De plus, j’ai une paralysie faciale du côté droit », précise-t-elle.
Un quotidien retravaillé
Anne évoque ses défis : « Je suis parfois instable en marchant, mais je me concentre sur ce que je peux faire. J’aime marcher dans la forêt, et je dois simplement bien fixer mon chemin avec mes yeux. »
Une passion pour la créativité
Dans ses loisirs, Anne trouve du réconfort dans la créativité. « J’ai une machine à poterie chez moi. Cela me permet de déconnecter et de me plonger dans un autre monde. »
Un retour rapide à la vie normale
Après l’opération, Anne est rentrée chez elle après seulement cinq jours. « Bien sûr, c’était un nouveau quotidien, mais j’étais déterminée à reprendre ma vie, à travailler et à m’occuper de ma famille. »
Défis émotionnels et soutien
« Il y a eu des moments difficiles, comme la perte de mes cils ou les morsures accidentelles sur ma joue à cause de la paralysie », se souvient-elle. « Mais je fais face à tout cela avec optimisme. »
Un message d’espoir
Anne partage son expérience sur les réseaux sociaux pour encourager d’autres malades : « Dans mes vidéos, je veux montrer que même avec des handicaps, on peut mener une vie pleine et dynamique. Je reçois beaucoup de messages de soutien de personnes qui se sentent inspirées par mon histoire. »
Un lien avec son tumor
Anne a même donné un nom à sa tumeur, qu’elle appelle « Auguste ». « Je voulais rendre cette expérience plus tangible pour moi-même. Auguste, tu vas disparaître ! » C’est un moyen pour elle de garder un esprit positif face à la maladie.