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Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a exprimé des critiques sévères à l’encontre de François Bayrou concernant son implication dans le silence qui aurait entouré les violences au sein du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram dans les années 1990. Selon Faure, si Bayrou a effectivement participé à cette loi du silence pour protéger l’institution, il doit démissionner.
Les accusations de François Bayrou
François Bayrou maintient qu’il n’était pas informé des violences et agressions sexuelles sur des élèves à Notre-Dame de Bétharram. Cependant, Olivier Faure souligne des contradictions dans les déclarations de Bayrou, qui a affirmé lors d’une intervention au sein de l’Assemblée qu’il n’avait jamais été au courant, alors qu’il a également mentionné avoir demandé un rapport sur la situation en 1996.
Les doutes soulevés par Olivier Faure
Olivier Faure a déclaré : * »Pour l’instant, ce que j’observe, c’est que François Bayrou a menti à plusieurs reprises devant l’Assemblée. »* Il s’interroge sur la véracité des déclarations du Premier ministre et la confusion qui entoure ses explications. Faure évoque également une enquête sur une affaire de viol en 1998, se demandant si Bayrou pensait que l’affaire était circonscrite à une seule personne ou s’il était conscient de faits impliquant plusieurs adultes.
Appel à une enquête parlementaire
Le leader socialiste a exprimé le souhait qu’une commission d’enquête parlementaire soit mise en place ou que la justice prenne en main cette affaire. Il souhaite que les investigations avancent pour déterminer si Bayrou a cherché à protéger l’institution en raison de ses liens personnels avec celle-ci, au détriment des élèves concernés.