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Luc Tartar, dramaturge reconnu, a récemment débuté une résidence au Cercil, musée mémorial des enfants du Vel d’Hiv à Orléans. Cette initiative marque une première pour le musée, où il s’engage dans un projet d’écriture inédit consacré à la rafle du Vel d’Hiv.
Un projet profondément ancré dans l’histoire
La première visite de Luc Tartar au Cercil, en 2021, l’a profondément marqué. En tant qu’auteur de plus de trente pièces de théâtre, il a été particulièrement touché par la salle exposant les visages des enfants arrêtés lors de la rafle et déportés après avoir été internés dans des camps du Loiret. Cette expérience a éveillé en lui le désir de revenir pour développer une série théâtrale sur ce sujet poignant.
La résidence d’auteur au Cercil
Luc Tartar est désormais en résidence pour trois mois au Cercil, soutenu par Ciclic, l’agence culturelle de la région. « Je cherchais un thème pour cette série, et lorsque j’ai vu ce lieu, le sujet m’a passionné et s’est imposé », confie-t-il. À 62 ans, il se consacre à la rafle du Vel d’Hiv, conscient de l’importance de cette mémoire collective.
Des ateliers d’écriture et un travail en profondeur
Pour enrichir son écriture, Tartar explore quotidiennement les archives et bibliographies du Cercil. La série comptera cinq épisodes d’environ une heure chacun, chacun abordant un aspect différent de la rafle, avec des personnages récurrents. « Je mène de front les recherches et l’écriture. Pour l’instant, je cherche la dramaturgie, l’équilibre entre la réalité et la fiction », précise-t-il. Parallèlement, il animera des ateliers d’écriture avec trois classes.
Un projet à long terme
Bien que la résidence se termine en avril, le travail de Luc Tartar se poursuivra bien au-delà de cette date. Il est encore trop tôt pour envisager un contact avec un metteur en scène, mais l’espoir demeure qu’un jour, cette série puisse prendre vie sur scène.