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Le suspect de l’attentat survenu à Mulhouse figure sur une liste de 30 personnes à reconduire en priorité vers l’Algérie. Cette information a été confirmée par des sources gouvernementales le mardi 25 février. Le principal suspect, né en Algérie et en situation irrégulière en France, est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Contexte de l’attentat
Lors de ce tragique incident, une personne a perdu la vie et plusieurs policiers municipaux ont été blessés. L’attaque, qui a eu lieu le 22 février 2025, est suspectée d’avoir été perpétrée par le principal suspect, qui aurait crié * »Allah Akbar »* lors des faits. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a pris en charge l’enquête.
Relations tendues entre la France et l’Algérie
Le ministère de l’Intérieur a révélé que la France a présenté la liste des 30 Algériens considérés comme particulièrement dangereux aux autorités algériennes à deux reprises. Ces rencontres, qui ont eu lieu entre Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, et la diplomatie algérienne, n’ont cependant abouti à aucun résultat, Alger ayant refusé de reprendre ces individus.
Disparité entre les visas et les expulsions
Le ministère a également souligné que la France accorde un nombre de visas nettement supérieur au nombre d’expulsions vers l’Algérie. En effet, Paris délivre plus de 100 visas pour chaque laissez-passer consulaire accordé par Alger pour expulser un ressortissant. En 2022, environ 250 000 visas ont été octroyés à des Algériens, alors qu’environ 2 000 laissez-passer consulaires ont été émis pour des expulsions.
Il est à noter que plus de 90 % des visas délivrés sont de courte durée, souvent inférieurs à trois mois, et incluent des visas de transit.