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La spiritualité aux États-Unis semble résister aux tendances de déclin observées dans d’autres aspects de la religion. Malgré une baisse significative de la fréquentation des églises, une étude récente de Pew Research révèle que la spiritualité demeure enracinée dans la vie des Américains.
Un phénomène en pause
Alors que le christianisme était en crise, certains experts prédisent « l’heure crépusculaire » des églises. Dans son livre de 2023, « Losing Our Religion », le prédicateur évangélique Russell Moore se demandait : « Le christianisme américain peut-il survivre ? » La réponse semble être positive. Selon l’étude de Pew Research, les Américains semblent avoir cessé de quitter les églises en masse, probablement en raison de la pandémie et de la spiritualité tenace dans le pays. En effet, 92 % des adultes déclarent avoir au moins une croyance spirituelle.
Une curiosité religieuse persistante
Les États-Unis se distinguent des autres pays occidentaux, souvent moins religieux. Dans les cercles de pouvoir, cette curiosité spirituelle est évidente. À Washington, l’ancien président Trump et JD Vance évoquent fréquemment Dieu dans leurs efforts de transformation du pays. À Silicon Valley, des milliardaires de la technologie s’intéressent de plus en plus au christianisme, tout en poursuivant des projets liés à la religion, tels que l’intelligence artificielle et le transhumanisme. Hollywood n’est pas en reste, avec une popularité croissante de films et séries traitant de la foi, comme « Conclave » et « The Secret Lives of Mormon Wives ».
Les changements au cours des dernières décennies
Au cours des 25 dernières années, des millions de personnes ont quitté la religion américaine, ce qui a eu des répercussions sur leurs choix politiques, leurs mariages et leurs lieux de résidence. Le christianisme a été particulièrement touché, avec environ 15 % des adultes ayant cessé d’assister aux offices. Ce phénomène, qualifié de « montée des nones », comprend les athées, les agnostiques et ceux qui s’identifient à « rien en particulier ». Ce groupe représente désormais environ 30 % de la population.