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Shuanio Harry Bang, un ancien militaire de la marine américaine, a plaidé coupable d’un complot visant à attaquer la base navale de Great Lakes, située dans la banlieue nord de Chicago, en 2022. Cette affaire a été révélée lors d’une annonce faite par les autorités américaines, soulignant des accusations graves liées à des intentions d’attaquer des installations militaires.
Détails du complot
Selon les déclarations, Bang a affirmé que son plan était exécuté au nom des Gardiens de la Révolution iraniens, en représailles à l’assassinat du général Qassem Soleimani, tué lors d’une frappe aérienne américaine en 2020 en Irak. Ce plaidoyer de culpabilité a été exposé dans un accord de plaidoyer rendu public récemment.
Antécédents de Bang
Âgé de 38 ans, Shuanio Harry Bang est un citoyen américain naturalisé, originaire de Chine, qui s’est installé aux États-Unis en 1998 et a rejoint la marine américaine en 2022. Il était alors affecté à la base navale de Great Lakes pour suivre une formation.
Charges et conséquences
Bang a reconnu sa culpabilité pour conspiration et tentative de causer des dommages intentionnels aux biens de la défense nationale. Il pourrait faire face à une peine maximale de 20 ans de prison lors de son procès, prévu pour le 27 mai. Actuellement, il est détenu sans caution.
Enquête du FBI
Les enquêteurs du FBI ont commencé à surveiller Bang à l’été 2021 après qu’il ait établi un contact avec un individu en Colombie, discutant d’un potentiel attentat en réponse à la mort de Soleimani. Un agent sous couverture s’est alors introduit dans l’affaire, agissant comme un membre des Gardiens de la Révolution et a mis Bang en relation avec des complices potentiels.
Plans d’attaque détaillés
Bang a été accusé d’avoir cherché à introduire du polonium radioactif aux États-Unis pour renforcer son plan, tout en effectuant des repérages à la base de Great Lakes. Il aurait également envisagé d’attaquer des cibles emblématiques à Chicago, comme la sculpture « Cloud Gate » au Millennium Park et le pont de Michigan Avenue. Lors de rencontres avec un complice, il a discuté des moyens d’exécuter des attaques de grande envergure.
Réactions internationales
Cette affaire fait écho à des tensions croissantes entre les États-Unis et l’Iran, exacerbées depuis l’assassinat de Soleimani. Les autorités iraniennes continuent de revendiquer des représailles, identifiant de nombreux suspects liés à cet incident. Le ministre iranien des Affaires étrangères a récemment réaffirmé leur engagement à poursuivre en justice ceux qui ont ordonné et exécuté cet assassinat.
