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La Confédération Hydrographique du Júcar (CHJ) est actuellement sous le feu des critiques après qu’une juge a mis en lumière l’utilisation de ses données hydrologiques. Ces données, qu’elle considère comme non officielles, ont été citées dans le cadre d’une enquête sur une tragédie survenue en 2014 qui a causé la mort de 227 personnes.
Des données jugées non officielles
Sur son site web, la CHJ précise que les données en temps réel fournies par son Système Automatique d’Information Hydrologique (SAIH) ont un caractère provisoire et ne peuvent pas être légalement utilisées pour prendre des décisions. Cette mise en garde est clairement indiquée sur une section dédiée de leur site, où il est stipulé que ces informations doivent être vérifiées avant d’être utilisées pour des questions de sécurité personnelle ou publique.
Une omission cruciale
Dans le cadre de l’enquête, la juge Nuria Ruiz avait demandé des informations sur le débit du barranco del Poyo entre 16h13 et 18h42 le 29 octobre 2014. La CHJ a envoyé un document qui expliquait le fonctionnement du SAIH, mais sans mentionner que les données étaient considérées comme non officielles. Cela a soulevé des questions sur la transparence de l’organisme face à la magistrate.
Réactions de la CHJ
Interrogée sur cette omission, la CHJ assure qu’elle a répondu en temps et en heure à la demande de la juge et que toutes les informations nécessaires étaient disponibles sur leur site. Cependant, elle admet que les avertissements concernant la nature non officielle des données ne sont accessibles que sur la plateforme en ligne de la CHJ, ce qui soulève des interrogations sur la responsabilité de l’organisme en matière de communication.
Un débat sur l’utilisation des données
La CHJ défend également que les données provisoires fournies étaient suffisantes pour que les services d’urgence de la Generalitat soient informés des événements se déroulant au barranco del Poyo ce jour-là. Néanmoins, la contradiction entre ses affirmations et les mises en garde présentes sur son site web ne fait qu’accentuer les doutes sur la fiabilité de ses informations.
Les conséquences de la tragédie
La tragédie survenue en 2014 met en lumière l’importance de la gestion des données hydrologiques et de leur communication en temps réel. Les autorités devront examiner de près les protocoles en place pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Alors que la CHJ continue de faire face à des critiques, les familles des victimes attendent des réponses et des garanties sur la sécurité publique.

