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Face à la menace russe persistante en Ukraine, l’Europe se trouve à un tournant décisif, particulièrement après la rencontre tendue entre Volodymyr Zelensky et le président américain à la Maison Blanche.
Un soutien indéfectible pour l’Ukraine
Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, a affirmé sans détour que « l’Ukraine est Europe ! » sur les réseaux sociaux, réaffirmant l’engagement de l’Europe à soutenir le pays face à l’agression russe. Elle a promis d’intensifier l’assistance pour permettre à l’Ukraine de continuer à se défendre.
Des divisions au sein de l’Europe
Cependant, la question demeure de savoir si l’Europe est réellement unie dans ce soutien militaire. Des pays comme la Hongrie et la Slovaquie se montrent réticents, et l’incertitude plane sur la capacité de l’Europe à compenser une éventuelle diminution de l’aide américaine.
En effet, l’Europe dépend actuellement du soutien des États-Unis, après qu’un large paquet d’aide a été approuvé par le Congrès américain durant les derniers jours de l’administration Biden. Les estimations des experts militaires indiquent qu’il reste peut-être encore six mois de matériel militaire pour l’Ukraine, mais de nombreuses promesses d’armement doivent encore être honorées.
Une coalition nécessaire
Peter Wijninga, spécialiste en défense au Centre d’Études Stratégiques de La Haye, avertit que cette appréhension est légitime, mais il souligne que l’Europe ne doit pas perdre de vue l’objectif principal : établir une coalition capable de maintenir une force d’interposition en cas de cessez-le-feu. Cette force européenne dépendra cependant des garanties de sécurité américaines.
Des réunions cruciales sont prévues, avec la participation du Premier ministre britannique Keir Starmer et d’autres dirigeants européens dans les jours à venir. Jeudi prochain, un sommet supplémentaire de l’UE à Bruxelles abordera les enjeux liés à l’Ukraine et à la sécurité européenne, où un nouvel accroissement des budgets de défense est attendu.
Une opportunité pour l’Europe
De nombreuses voix au sein des gouvernements européens, dont celles de l’Allemagne, de la Suède et de l’Espagne, se sont élevées pour affirmer leur soutien à l’Ukraine, soulignant la nécessité de fournir tout ce qui est requis, pour le temps qu’il faudra. Kaja Kallas voit dans la confrontation à Washington une chance pour l’Europe de se positionner comme un leader dans le monde libre.