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Les agressions contre les élus se multiplient en France. La dernière en date est celle qu’a subie vendredi Faouzy Guellil, conseiller municipal de Dugny, en Seine-Saint-Denis. Il a confié au micro de LCI qu’il a été roué de coups de genou et de pied par plusieurs individus devant son domicile, en présence de son épouse et de ses enfants.
Le récit de l’agression
Faouzy Guellil raconte avoir reçu « un premier coup de poing au visage », avant que deux individus ne se jettent sur lui. « Ils m’ont attrapé par mon sac à dos, m’ont traîné par terre » et ont enchaîné des « coups de genou et des coups de pied au visage ». Face aux cris de ses enfants, les agresseurs ont pris la fuite après avoir incendié son véhicule.
La détermination de l’élu
Malgré la violence de l’attaque, Faouzy Guellil ne souhaite pas abandonner sa mission politique. Il a affirmé qu’il continuera à faire son travail : « Moi, lundi matin, je serai au boulot ». L’élu a également souligné l’importance pour chacun de réfléchir à la manière de travailler ensemble, au-delà des différences politiques, tout en montrant son visage encore tuméfié.
Réaction législative
En mars dernier, le Parlement français a adopté une loi visant à renforcer la protection des élus locaux contre les violences. Cette législation inclut des mesures pour aligner les sanctions sur celles prévues pour les violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers, ce qui témoigne d’une prise de conscience croissante des dangers auxquels font face les élus.
Cette agression met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’une protection renforcée pour les représentants du peuple, alors que les attaques vis-à-vis des élus continuent d’augmenter en France.