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Un premier cas de chikungunya importé a été détecté à Mayotte, selon les annonces de l’Agence régionale de santé (ARS). Ce cas concerne une habitante de Mamoudzou, qui est revenue récemment d’un séjour à La Réunion, une île actuellement touchée par une épidémie de chikungunya.
Détection et intervention de l’ARS
Dès l’identification du cas le 6 mars, les agents de lutte antivectorielle de l’ARS de Mayotte se sont rendus au domicile de la patiente. Ils ont mené une opération de recherche et de destruction des lieux de ponte autour de son habitation. Des actions de traitement et de sensibilisation des habitants seront organisées tout au long de cette semaine, visant à éliminer les gîtes larvaires et à protéger la population des piqûres de moustiques.
Situation épidémiologique à La Réunion
Depuis le 23 août 2024, l’île de La Réunion fait face à une épidémie de chikungunya, avec 3 390 cas recensés. Une augmentation significative des cas a été observée au cours des trois dernières semaines. En prévision de l’éventuelle introduction de la maladie à Mayotte, l’ARS avait déjà activé, à la fin de l’année 2024, le niveau 1B du plan ORSEC, signalant une circulation active dans la zone Océan Indien.
Conseils aux voyageurs
L’ARS de Mayotte recommande à tous les voyageurs à destination et en provenance de La Réunion de se protéger contre les piqûres de moustiques dans les jours suivant leur arrivée. Il est également conseillé de consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes liés au chikungunya.