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Les tensions au Sud-Soudan continuent d’augmenter, marquées récemment par l’attaque d’un hélicoptère des Nations Unies. Ce conflit trouve ses racines dans des rivalités politiques entre des acteurs qui, bien que faisant partie d’un gouvernement d’unité, ont une longue histoire de conflits.
Attaque d’un hélicoptère de l’ONU
Un hélicoptère de la mission de l’ONU au Sud-Soudan (UNMISS) a été attaqué lors d’une mission d’évacuation dans la région de Nasir, dans l’État du Nil Supérieur. Selon les informations fournies par UNMISS, un membre de l’équipage a été tué et deux autres ont été blessés. L’attaque, survenue dans une zone reculée, a été décrite par la mission comme un « tir » sans plus de précisions. Cette évacuation faisait partie d’un effort plus large pour apaiser les tensions politiques à Nasir et prévenir la violence.
Contexte des violences
Les affrontements récents à Nasir opposent les forces gouvernementales à un groupe armé connu sous le nom de « l’Armée blanche ». Ce groupe est perçu par certains comme étant lié au vice-président sud-soudanais, Riek Machar. La violence en cours menace un accord de paix signé en 2018 entre Machar et son ancien rival, le président Salva Kiir Mayardit, qui avait pour but de mettre fin à un conflit qui a causé la mort de plus de 400 000 personnes sur cinq ans.
En 2020, Kiir et Machar avaient formé un gouvernement de transition, mais les tensions se ravivent. Récemment, des troupes gouvernementales ont encerclé la résidence de Machar à Juba, et plusieurs de ses alliés ont été arrêtés après que l’Armée blanche ait attaqué un poste militaire dans le nord du pays. Parmi les personnes arrêtées se trouvait le général Gabriel Duop Lam, vice-chef d’état-major de l’armée.
Appel à la paix
La mission de l’ONU a exprimé son inquiétude face à la montée des violences et a appelé tous les acteurs impliqués à s’abstenir de toute escalade supplémentaire. Les autorités du pays sont urgées de collaborer pour mettre fin à cette situation volatile et rétablir la paix.