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Les villes de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, et Condé-sur-Sarthe, dans l’Orne, seront les sites de deux nouvelles prisons jumelles destinées à accueillir les 200 narcotrafiquants les plus dangereux de France. Annoncée par Gérald Darmanin jeudi soir, cette décision suscite une certaine appréhension parmi les habitants des alentours. Un résident a ainsi exprimé : * »C’est trop proche d’où j’habite »*, tandis qu’une femme a partagé ses craintes concernant * »les transferts, les arrivées »*, en référence à l’évasion meurtrière récente de Mohamed Amra.
Un fonctionnement inspiré des prisons antimafia
Ces établissements sont déjà parmi les plus sécurisés de France, et leur niveau de sécurité sera encore renforcé. Les murs mesureront dix mètres de haut et seront dotés de quatre miradors, contre une moyenne de deux dans d’autres prisons. De plus, un système avancé de brouillage des communications empêchera toute utilisation de téléphone portable, et un scanner de haute technologie permettra de détecter tout objet dissimulé. En outre, les parloirs seront conçus de manière à interdire tout contact physique entre les détenus et leurs visiteurs, les échanges se faisant uniquement via un hygiaphone. Gérald Darmanin a décrit ces installations comme étant * »totalement hermétiques »*. Ces nouvelles prisons s’inspirent de modèles italiens dédiés à la mafia, qui ont prouvé leur efficacité en matière de sécurité.
Sécurité et isolement total
Avec ces super-prisons, la France entend donc renforcer sa lutte contre le narcotrafic. Le gouvernement mise sur des infrastructures hautement sécurisées pour garantir non seulement la sécurité des détenus, mais également celle des citoyens. Le modèle de ces prisons, inspiré des pratiques antimafia, vise à limiter les risques d’évasion et de communication entre les détenus et l’extérieur, des éléments cruciaux dans la gestion des profils criminels les plus dangereux.
Impacts sur la population locale
La création de ces super-prisons soulève des inquiétudes au sein des communautés environnantes. Les résidents craignent les conséquences potentielles, telles que l’augmentation de la criminalité ou les effets directs des transferts de détenus. La proximité de ces établissements pourrait avoir des répercussions notables sur la vie quotidienne des habitants, qui expriment des préoccupations quant à leur sécurité et leur tranquillité.