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La prise de conscience autour des violences dans les écoles privées catholiques en France s’est intensifiée ces derniers temps. Les témoignages d’anciens élèves de l’établissement Notre-Dame de Bétharram, situé dans le Béarn, ont suscité une onde de choc, révélant des expériences traumatisantes communes liées à des violences physiques et sexuelles.
Des témoignages révélateurs
Les témoignages des anciens élèves de Notre-Dame de Bétharram mettent en lumière un *« régime de la terreur »*, qui aurait perduré de la fin des années 1950 jusqu’en 2010. Actuellement, 152 anciens élèves dénoncent des actes de viol et d’agression sexuelle au sein de cet établissement. Pascal Gelie, membre du collectif de victimes, a souligné que *« des témoignages arrivent de partout »*, illustrant ainsi l’ampleur du problème.
Collectifs de victimes
À la suite des révélations concernant Bétharram, plusieurs collectifs de victimes se sont formés, regroupant des anciens élèves d’autres écoles catholiques sous contrat d’association avec l’État. Parmi ces établissements, on trouve :
- Notre-Dame de Garaison à Monléon-Magnoac (Hautes-Pyrénées)
- Notre-Dame du Sacré-Cœur à Dax (Landes)
- Saint-François-Xavier à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques)
- Saint-Pierre au Relecq-Kerhuon (Finistère)
Ces collectifs visent à échanger sur leurs expériences respectives et à porter leur voix face à ces injustices.
L’impact médiatique
Les récits des anciens élèves ont été largement relayés par les médias, stimulant un débat public sur la nécessité d’une plus grande transparence et d’une prise de conscience des abus dans les établissements scolaires catholiques. De nombreuses personnes se sentent désormais encouragées à partager leurs propres histoires, alimentant ainsi une dynamique de témoignage et de solidarité.