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Le 15 mars 2011, des manifestations pacifiques ont marqué le début de la guerre civile en Syrie, rassemblant des milliers de personnes contre le régime de Bachar el-Assad, qui ont été réprimées avec violence. Cette année, la commémoration du soulèvement syrien prend une tournure particulière, car c’est le premier anniversaire depuis la chute de l’ancien président, évincé du pouvoir le 8 décembre par des groupes rebelles conduits par des islamistes radicaux.
La transition politique en Syrie
Ahmad al-Chareh, leader du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a été désigné président par intérim du pays en janvier. Il a récemment signé une déclaration constitutionnelle qui ouvre la voie à une période de transition de cinq ans, visant à la création d’une nouvelle constitution.
Une déclaration controversée
Cette déclaration a suscité des critiques, certains la jugeant trop favorable au président par intérim et insuffisamment protectrice pour les minorités. Elle a été publiée peu après des massacres survenus dans l’ouest de la Syrie, qui ont coûté la vie à 1 476 personnes, principalement des membres de la minorité alaouite, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Un appel à la paix et à la dignité
« Cela fait 14 ans que les Syriens sont descendus dans les rues lors de manifestations pacifiques, pour réclamer de la dignité, de la liberté et un avenir meilleur », a déclaré Geir Pedersen, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie. Malgré les défis de la guerre civile, il souligne la détermination des Syriens à poursuivre leur quête de justice et de paix.
Dans un communiqué, Pedersen a appelé à « la fin immédiate de toute violence et la protection des civils », affirmant que les Syriens méritent une transition politique digne.