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Ángela de Miguel, candidate pour la présidence de Cepyme

by Sara
France

Ángela de Miguel, née à Valladolid en 1971, a été choisie par Antonio Garamendi comme candidate pour la présidence de Cepyme lors des élections prévues le 20 mai. Son objectif est de restaurer l’unité d’action des entreprises, qui a été érodée alors que la confiance du président de la CEOE envers le leader actuel de la représentation des PME, Gerardo Cuerva, diminue. La présidence de Cepyme est en jeu, tout comme la représentativité de l’organisation dans les instances de dialogue social.

Le soutien d’Antonio Garamendi

Antonio Garamendi a choisi Ángela de Miguel pour sa capacité à défendre activement les petites et moyennes entreprises (PME) dans un contexte géopolitique incertain. Il cherchait une personne entièrement dédiée à analyser les problèmes rencontrés par les PME et à trouver des solutions pour améliorer leur compétitivité.

La réponse d’Ángela de Miguel aux défis internes

Concernant les autres candidats, Ángela de Miguel a assuré qu’il n’y avait pas eu d’avertissements de la part de figures importantes des grandes organisations patronales, affirmant que la présidence de Cepyme est une opportunité unique, étant donné que 99,8 % des entreprises en Espagne sont des PME. Elle a également réfuté l’idée de se sentir utilisée dans cette guerre interne, précisant que le débat tourne autour du modèle à adopter pour les PME, et non d’une simple confrontation personnelle.

Les enjeux électoraux et la transparence

Ángela de Miguel a recueilli des soutiens significatifs jusqu’à présent et s’attend à en obtenir davantage. Elle a également abordé les modifications réglementaires suggérées par Cuerva et a exprimé ses préoccupations concernant l’opportunisme et les changements de règles qui pourraient influencer les élections. Selon elle, il est crucial de maintenir les normes qui ont régulé Cepyme, quel qu’en soit le bénéficiaire.

Les relations avec le gouvernement

Ángela de Miguel a évoqué la nécessité d’une voix forte pour les PME, tout en affirmant que la guerre interne ne profite qu’à ceux qui souhaitent affaiblir la représentation des entreprises. Elle a souligné que l’unité est essentielle pour résister aux politiques gouvernementales nuisibles, en plaidant pour une présence renforcée de Cepyme dans les dialogues sociaux, tant au niveau national qu’européen.

Les défis à venir

Les enjeux liés aux aranceles imposés par les États-Unis et la nécessité d’un soutien accru pour les PME exportatrices ont été abordés. Ángela de Miguel a insisté sur l’importance de défendre les intérêts des PME sur la scène européenne et d’explorer des marchés alternatifs pour éviter la destruction d’entreprises, ce qui serait catastrophique.

Gestion de la future présidence

Si elle est élue, Ángela de Miguel a déclaré qu’elle assurerait une rémunération qui lui permettrait de s’investir pleinement dans la défense des PME, tout en prônant la transparence quant à ses revenus. Elle a également critiqué le modèle de réduction de la journée de travail proposé par le gouvernement, le qualifiant de populiste et nuisible pour l’économie espagnole.

Ángela de Miguel se positionne comme une candidate déterminée à revitaliser la voix des PME au sein de Cepyme et à défendre leurs intérêts face aux défis actuels du marché.

Cepyme | Pymes | Élection | Gestion | Économie | France
source:https://www.elmundo.es/economia/empresas/2025/03/15/67d4646021efa004768b45d2.html

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