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Trump critique les médias et ses opposants politiques aux USA
Le président américain Donald Trump a exprimé sa colère vendredi à l’encontre de ses adversaires politiques et des médias qui le critiquent, lors d’un discours prononcé au ministère de la Justice, qu’il a largement remanié depuis son retour à la Maison Blanche.
Trump a déclaré : « Ils ont espionné ma campagne électorale, et ont lancé de nombreux tours de passe-passe et opérations de désinformation ». Il a ajouté : « Ils ont violé la loi à une échelle massive, persécuté ma famille, mon équipe et mes partisans, fouillé ma résidence à Mar-a-Lago, et ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour m’empêcher de devenir président des États-Unis ».
Ces propos font référence aux actions fédérales qui ont été lancées à son encontre, l’accusant de retenir des documents secrets après son départ de la Maison Blanche en 2021.
Attaques contre les médias
Trump a également mené une attaque virulente contre les médias qui le critiquent, les accusant d’exercer des pressions sur les juges « de manière illégale ». Il a affirmé que les chaînes « CNN » et « MSNBC », ainsi que d’autres publications non spécifiées, « écrivent littéralement 97,6 % de choses négatives à mon sujet », et a ajouté : « Cela doit cesser. Cela doit être illégal ».
Il a décrit ces médias comme des « bras politiques du Parti démocrate », affirmant qu’ils sont véritablement corrompus et illégaux. Cette déclaration de Trump est perçue comme une pratique sans précédent pour un président d’un pays qui consacre la liberté de la presse dans sa constitution, où il qualifie régulièrement les journalistes qui ne partagent pas son point de vue d' »ennemis du peuple » et accuse de « propager des nouvelles mensongères ».
Pression sur les médias
Depuis le début de son second mandat en janvier dernier, Trump a rapidement fait pression sur des médias majeurs tels que l’Associated Press, tout en permettant aux médias de droite de couvrir les nouvelles de la Maison Blanche avec plus de liberté. Il a interdit les journalistes de l’Associated Press d’accéder au bureau présidentiel et à l’avion présidentiel.
Cette décision a été justifiée par le refus de l’agence d’utiliser le terme « Golfe d’Amérique », un nom introduit par Trump par décret, en lieu et place de l’appellation traditionnelle « Golfe du Mexique ».