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Les relations entre Alger et Paris continuent de se tendre, avec des déclarations récentes du député Belkhir Belhaddad. Ce dernier, qui est également président du groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée nationale, a souligné que la situation actuelle représente une véritable impasse diplomatique.
Une Surenchère Permanente
Lors d’une interview accordée à franceinfo, Belkhir Belhaddad a déclaré : « Cette surenchère permanente, aussi bien du côté français que du côté algérien, pour des raisons de politique interne, c’est une impasse. » Il a mis en lumière la promesse du ministre de l’Intérieur d’une « riposte graduée », qui pourrait remettre en question les accords de 1968, surtout après le rejet par Alger d’une liste de soixante Algériens que la France cherche à expulser.
Les Défis de la Diplomatie
Belkhir Belhaddad a également évoqué la nécessité d’une diplomatie efficace, en affirmant : « La diplomatie c’est un rapport de force, mais aussi un point de sortie, et il faut absolument qu’on réussisse à trouver une efficacité à cette diplomatie. » Il a critiqué l’attitude du ministre, notant que « Bruno Retailleau semble mettre en scène une certaine impuissance » et qu’il pourrait adopter des mesures pour ralentir la délivrance de visas.
Une Problématique Sécuritaire
Pour le député, cette situation ne doit pas être réduite à des questions migratoires. Il a déclaré : « Ça n’a rien à voir avec les sujets migratoires, il s’agit d’une problématique concernant des OQTF de personnes qui doivent être reconduites car elles sont dangereuses pour la sécurité de nos concitoyens. » Il a ajouté que remettre en question l’accord de 1968 ne traiterait qu’une partie de la réalité complexe des relations franco-algériennes.
Belkhir Belhaddad sur le Futur des Relations
Belkhir Belhaddad a insisté sur le fait que « ça n’a aucun sens de remettre uniquement en cause l’accord de 1968, » soulignant que cela signifierait que la relation entre les deux pays serait uniquement axée sur l’immigration, ce qui ne reflète pas la réalité. Il conclut en affirmant que cette approche « n’est pas forcément la solution ».

