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Ben-Gvir rejoint le gouvernement de Netanyahu en Israël
Itamar Ben-Gvir, ancien ministre israélien de la Sécurité nationale, a annoncé son retour au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, après avoir quitté son poste en raison de désaccords concernant le cessez-le-feu à Gaza. La décision a été révélée mardi, quelques heures après que l’Israël a lancé ses frappes les plus meurtrières sur Gaza depuis le cessez-le-feu de janvier.
Annonce des partis
Les partis Likud et Otzma Yehudit (Pouvoir Juif) ont confirmé le retour de Ben-Gvir dans une déclaration conjointe, affirmant que la faction Otzma Yehudit rejoindrait le gouvernement israélien dès aujourd’hui. Cette réintégration des ministres d’Otzma Yehudit vise à renforcer une coalition qui avait perdu une majorité parlementaire après le départ de Ben-Gvir en janvier.
Contexte et déclarations de Ben-Gvir
Âgé de 47 ans, Ben-Gvir, qui dirige le parti d’extrême droite Otzma Yehudit depuis 2019, avait démissionné en janvier en signe de protestation contre le cessez-le-feu à Gaza. Il avait également déclaré que l’aide humanitaire ainsi que l’entrée de carburant, d’électricité et d’eau devaient être « complètement arrêtées » pour forcer la libération des captifs retenus par le Hamas, le groupe palestinien qui gouverne Gaza. Selon lui, « Ce n’est qu’alors que le Hamas libérera nos otages sans compromettre la sécurité d’Israël ».
Reprise des frappes israéliennes
Israël a repris ses frappes aériennes sur Gaza dans la nuit de lundi, rompant ainsi l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Netanyahu a déclaré avoir ordonné à l’armée d’agir « avec force » contre le Hamas en raison de son refus de libérer les captifs pris en Israël ou d’accepter les offres visant à prolonger le cessez-le-feu.
Selon l’armée israélienne, des « frappes intensives sur des cibles terroristes » appartenant au Hamas ont été menées, entraînant la mort de plus de 400 Palestiniens. De plus, les résidents de Gaza, qui dépassent deux millions, font face à des pénuries alimentaires et en eau après que l’Israël a bloqué l’aide humanitaire et d’autres fournitures au début du mois de mars.