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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que son pays a subi de nouvelles frappes russes mardi soir, touchant notamment un hôpital, et ce, quelques heures seulement après l’annonce d’une trêve limitée par Washington et Moscou.
Des frappes après l’accord Trump-Poutine
Peu après la fin de l’appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, des sirènes d’alerte et des explosions ont retenti à Kiev. Zelensky a précisé que les frappes russes, survenues le 18 mars, ont ciblé des infrastructures civiles, dont un hôpital à Soumy, dans le nord de l’Ukraine, ainsi que d’autres attaques à travers le pays.
Négociations difficiles entre les dirigeants
Les deux dirigeants, Trump et Poutine, ont convenu d’une trêve limitée aux infrastructures énergétiques, en vue d’un cessez-le-feu total. Toutefois, Zelensky a signalé que « ces attaques nocturnes de la Russie détruisent notre énergie et nos infrastructures », insistant sur la nécessité de continuer à faire pression sur la Russie pour parvenir à la paix.
Il a également souligné que Poutine a refusé la proposition d’un cessez-le-feu complet durant leur entretien téléphonique.
Les conditions de Poutine et la réponse de Trump
Avant l’entretien, Poutine avait exigé la fin du « réarmement » de l’Ukraine et l’arrêt de l’aide occidentale, des conditions accusées par Zelensky d’affaiblir encore plus l’Ukraine. Dans une interview, Trump a affirmé que Poutine n’avait pas demandé un arrêt immédiat de l’aide occidentale à l’Ukraine, précisant que « nous n’avons pas parlé de l’aide du tout ».
Perspectives d’une trêve maritime
La Maison Blanche a proposé des négociations techniques sur un cessez-le-feu maritime en mer Noire, en plus de la pause des attaques contre le secteur de l’énergie. Les dirigeants américain et russe se sont engagés à commencer des négociations immédiates, qui se tiendront au Moyen-Orient, sur un arrêt progressif des hostilités.
Réactions internationales
Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron ont réaffirmé leur soutien militaire à l’Ukraine, tandis que le Royaume-Uni a manifesté sa volonté d’envoyer des militaires en Ukraine une fois la paix établie. Les deux pays ont salué les progrès vers un cessez-le-feu, promettant de soutenir l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra ».