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La campagne de déclaration de la Rente 2024-2025 débutera avant le début de la Semaine Sainte, avec une ouverture des délais de déclaration fixée au 2 avril. Ce processus s’étendra jusqu’au 30 juin, période durant laquelle les contribuables devront fournir les informations requises concernant leur logement, qu’il soit en location ou en propriété.
Propriétaires vivant dans leur maison, sans déductions fiscales
Les propriétaires de leur résidence principale n’ont pas de charges fiscales supplémentaires à déclarer, mais ils doivent mentionner leur bien à titre informatif dans leur déclaration. Cela signifie qu’ils ne payeront pas d’impôt sur cette résidence.
Pour les propriétaires ayant acquis leur logement avant le 1er janvier 2013 et continuant à rembourser un prêt hypothécaire, une déduction pour l’acquisition de la résidence principale peut s’appliquer, offrant jusqu’à 15% des montants investis, sous certaines limites annuelles. Cependant, cette déduction n’est pas disponible pour ceux qui ont acheté après cette date, car aucune déduction d’État n’est en vigueur, bien que certaines régions puissent offrir des réductions pour les achats dans des zones rurales ou pour les jeunes acheteurs.
Segundas residencias et « renta imputada »
Les propriétaires d’une seconde résidence, qu’il s’agisse d’un appartement au bord de la mer ou d’une maison de campagne, doivent faire face à une « renta imputada ». Même si le bien n’est pas loué, l’Administration fiscale considère qu’il génère un bénéfice économique et doit donc faire l’objet d’une déclaration.
Le montant à déclarer dépend de la valeur cadastrale du bien : si elle a été révisée au cours des dix dernières années, un pourcentage de 1,1% s’applique ; sinon, il grimpe à 2%. Ce montant est prorata selon la durée d’occupation de la résidence durant l’année.
Propriétés en location
Les propriétaires qui louent leur bien doivent déclarer les revenus perçus comme des revenus du capital immobilier. Ils peuvent également déduire certains frais associés, tels que la taxe foncière (IBI), les charges de copropriété, les assurances, les frais de collecte des ordures, les intérêts d’emprunt hypothécaire ou même les frais de réparation nécessaires à l’entretien de l’immeuble.
En cas de location destinée à la résidence principale du locataire, une réduction de 50% sur le rendement net peut être appliquée, ce qui signifie que seule la moitié du bénéfice final sera imposable. Toutefois, cette réduction ne s’applique pas aux locations saisonnières ou touristiques.
Deductions pour les locataires
Les locataires peuvent également bénéficier de déductions fiscales. À l’échelle nationale, seuls ceux ayant signé leur contrat avant le 1er janvier 2015 peuvent bénéficier d’une déduction de 10,05% sur les montants payés, limitée à 9 040 euros par an. De plus, plusieurs régions offrent leurs propres déductions en fonction de l’âge, du niveau de revenus ou de la situation familiale et personnelle du locataire.
Propriétaires ayant vendu leur bien
Les propriétaires ayant vendu un bien immobilier devront déclarer le bénéfice réalisé comme une plus-value patrimoniale. Cependant, des exonérations peuvent éviter le paiement d’impôts sur la vente : si le produit de la vente est réinvesti dans l’achat d’une nouvelle résidence principale dans le délai imparti, il est possible de ne pas être imposé sur cette plus-value.
De plus, les personnes âgées de plus de 65 ans qui vendent leur résidence principale sont exemptées d’imposition sur le bénéfice réalisé. Ces situations sont détaillées par l’administration fiscale afin que chaque contribuable puisse comprendre les implications selon son cas particulier.
Propriétaires et efficacité énergétique
Les rénovations visant à améliorer l’efficacité énergétique d’un logement peuvent également donner lieu à des déductions fiscales. Si les travaux réduisent la demande en chauffage et en climatisation d’au moins 7%, il est possible de déduire 20% de l’investissement, sous une limite de 5 000 euros par an. Pour des améliorations plus significatives, telles qu’une réduction de 30% de la consommation d’énergie primaire, la déduction peut atteindre 40%.
