Dans la ville de Belem, porte d’entrée de l’Amazonie brésilienne, les chefs d’État du monde entier se réuniront du 10 au 21 novembre pour la 30e conférence sur le climat (COP30). Cet événement mettra en lumière l’importance des forêts dans la lutte contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité. Malheureusement, les pays semblent incapables de freiner leur destruction, comme l’atteste la perte de plus de 6,3 millions d’hectares de forêts en 2023, ce qui équivaut à environ 9 millions de terrains de football.
Un appel à l’action urgent
À moins de dix mois de ce rendez-vous crucial, une trentaine d’organisations de la société civile, telles que Climate Focus et le Fonds mondial pour la nature, lancent un nouvel appel à l’action. Elles ont publié une feuille de route le 20 mars, destinée aux dirigeants. Ce document présente une série de mesures spécifiques à mettre en œuvre *« dès maintenant »* afin qu’ils arrivent à Belem *« prêts à tenir leurs engagements »*.
Les objectifs à atteindre
Erin Matson, consultante chez Climate Focus, souligne l’urgence de la situation : *« Nous sommes au milieu de la décennie, il est temps d’accélérer pour atteindre les objectifs en matière de déforestation. La COP30 sera cruciale pour l’avenir des forêts, mais on ne peut pas attendre la fin de l’année pour passer à l’action. »*
Lors de la COP26 qui s’est tenue au Royaume-Uni, environ 140 États se sont engagés à mettre un terme à la déforestation et à la dégradation des terres d’ici à 2030 en signant la déclaration de Glasgow.
À l’approche de la COP30, cet appel urgent met en exergue la nécessité d’agir rapidement pour protéger les forêts menacées par la déforestation, un enjeu crucial pour notre climat et notre biodiversité.