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Le tribunal de première instance de Casablanca a récemment condamné le fiancé de l’avocate française à trois mois de prison pour injure envers cette dernière et pour violation du secret de l’instruction. Suite à l’ordre du parquet, l’accusé a été placé en détention à la prison d’Aïn Sebaâ après la diffusion d’un enregistrement téléphonique le liant à une autre personne, comportant des déclarations injurieuses et des accusations à l’encontre de l’avocate.
Contexte de l’affaire
L’Ordre des avocats de Casablanca a déposé une plainte contre le fiancé, ce qui a entraîné son arrestation à l’aéroport Mohammed V de Casablanca alors qu’il revenait de Paris. La condamnation en première instance a suivi, imposant une peine de trois mois de prison ferme.
Lors de l’audience en appel, la défense a sollicité la convocation de la personne ayant diffusé l’enregistrement audio sur les réseaux sociaux, qui a été à l’origine de l’arrestation de son client.
Arguments de la défense
« L’accusation portée contre mon client a été fabriquée dans le but de faire pression sur lui dans cette affaire, qui est toujours en cours d’instruction par le juge d’instruction », a déclaré l’avocat de l’accusé. Ce dernier a également exprimé que son client a « préféré la prison plutôt que de céder à ces manœuvres ».
Il a ajouté que la personne ayant partagé l’enregistrement téléphonique aurait dû être incarcérée depuis des semaines, en accord avec les dispositions du Code pénal.
Un échange privé mis en cause
« Seules 35 secondes de l’appel ont suffi à envoyer mon client en prison, bien qu’il s’agisse d’un échange privé entre deux personnes, qui n’a pas été diffusé sur des médias ou via des publications sur les réseaux sociaux », a argué l’avocat. Il a également signalé que son client souffre d’un état de santé grave, comme le prouve un certificat médical de longue durée.