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Le gouvernement du Venezuela a accusé les États-Unis d’« entraver » les vols de rapatriement des migrants vénézuéliens, suite à la récente expulsion de plus de 230 présumés membres de l’organisation criminelle Tren de Aragua vers une prison au Salvador, en vertu d’une loi de 1789.
Les déclarations de Jorge Rodríguez
Jorge Rodríguez, président de l’Assemblée nationale du Venezuela et représentant dans les négociations avec Washington, a affirmé que « Venezuela est prêt » et dispose « de tout le nécessaire pour reprendre les vols de rapatriement des migrants vénézuéliens présents aux États-Unis ». Il a précisé : « Nous sommes complètement prêts, seulement en attente des coordinations nécessaires. Qui empêche ces vols ? C’est le Département d’État des États-Unis. »
Accusations de « vulgarité » et mesures de retour
Cette semaine, Rodríguez a qualifié d’« odieux enlèvement » l’expulsion de citoyens vénézuéliens vers le Salvador, où ils sont actuellement retenus. Il a annoncé que toutes les mesures seraient prises pour assurer leur retour au Venezuela, en déclarant : « Ils le font pour enlever des Vénézuéliens. »
Alerte pour les voyageurs vénézuéliens
Le gouvernement de Caracas a émis une « alerte » à l’intention de ses ressortissants prévoyant de se rendre aux États-Unis, évoquant une « augmentation des mesures arbitraires de contrôle migratoire et des politiques de harcèlement contre les Vénézuéliens ». Il avertit que ces citoyens pourraient être confrontés à :
- Des détentions arbitraires
- Des expulsions sans motif
- La confiscation de biens et de documents
- Des traitements discriminatoires et dégradants
- Des emprisonnements sans respect du processus légal
- Des enlèvements dans des prisons de pays tiers, en violation des droits humains